La Vienne se prépare au Sia
Comme chaque année, ce sont les ovins qui seront les animaux de la Vienne les plus présents au Salon de l’agriculture. Mais des bovins et caprins feront aussi le déplacement, avec les éleveurs ou étudiants qui vont avec.
Comme chaque année, ce sont les ovins qui seront les animaux de la Vienne les plus présents au Salon de l’agriculture. Mais des bovins et caprins feront aussi le déplacement, avec les éleveurs ou étudiants qui vont avec.
Le concours national de la race Suffolk aura lieu ce lundi 27 février au Sia, à partir de 11 h. Pour la première fois depuis 1996, aucun ovin de l’élevage Rollin ne sera sur le ring parisien. Qu’on se rassure, cette non-inscription à la compétition n’est que ponctuelle. Alexandre Rollin sera en effet bien porte de Versailles, mais cette fois en tant que juré du concours national de la race. Une première pour lui à Paris. « J’ai été déjà deux fois juré au Sommet de l’élevage à Cournon en 2018 et 2019 », confie-t-il. L’éleveur, qui a aussi un cheptel Charollais, s’est vu confier les deux années suivantes le jugement du concours national à Charolles. « Ce qui m’intéresse dans cet exercice, c’est d’avoir une vision globale des élevages. Quand on fait partie des concurrents, on est vraiment concentré que sur ses propres animaux. »À travers ce rôle de juge, Alexandre Rollin veut être pédagogue. Pour le grand public présent dans les allées du salon, néophyte la plupart du temps quand il s’agit du monde agricole, il souhaite rendre accessible ce qui se joue sur un ring. « Je veux faire comprendre en quoi le concours consiste et quel est le retour pour les éleveurs de ce type de compétitions. » Évidemment, pour les 12 élevages et 45 animaux présents ce jour-là, la priorité de l’agriculteur, accompagné de deux autres jurés, sera en parallèle l’analyse technique et professionnelle des animaux en se concentrant sur la conformation attendue et les phénotypes caractéristiques de la race. Cette lourde tâche de repérer les plus beaux spécimens de la race n’effraie pas l’éleveur. « J’y vais sereinement. Ça va être un réel plaisir ! »
D’autres éleveurs, entreprises et étudiants
Caprins: SCEA Domaine du Parc - Le Domanial ; Gaec Lait Nergie - La Clait des Champs ; Gaec Roux de l'Ane Vert sur le stand de la route des fromages de chèvre de NA (Hall7), Capgènes, Jérôme Clochard, Eléonore Guérin T Bac Pro CGEA, jugement animaux par les jeunes.
Ovins: Vendéens : voir ci-dessus; Rouge de l’Ouest: Jean-Marie Billy; Ile de France : Philippe Berger de Nieul l’Espoir.
Bovins lait: 4 génisses et 1 vache gersiaise du lycée de Venours seront présentes dont une qui participe au CGA. Kilian Vauve Merla, Bac pro CGEA de Venours sera juré jeune Prim’Holstein.
Exposants: Gargouil, Jahan, Bières de Montmorillon, fromagerie de Petisigne.
Ovinpiades : Rémy Charret, élève du lycée Venours en compétition.
Premier concours pour Paillard
Paillard, le taureau Limousin acheté en commun il y a 2 ans par 4 élevages, dont un de la Vienne (la Scea du Courtiou à Blanzay) sera au salon pour tenter de décrocher sa première récompense au Sia. « Il a un excellent développement squelettique, un bassin comme on les aime pour faire de futurs reproducteurs. Il est soudé de l’épaule jusqu’à l’arrière, et sa finesse d’os est remarquable. De plus, il se déplace très bien » explique Jean-Claude Provost. L’éleveur de la Vienne espère que l’animal convaincra le jury, le jeudi 2 mars, dans la section mâle qui va de 2 ans et 7 mois à 3 ans et 7 mois. C’est Romain Provost qui présentera l’animal, jeudi 2 mars. Une première aussi pour le jeune éleveur du sud-Vienne. La chemise et la cravate sont prêtes!
La crème de la Limousine
Ce vendredi, Océanie prend la route vers le Sia. Cette Limousine de 5 ans, née sur l’élevage de Frédéric Poirier à Marnay (ici en photo avec sa compagne, Pascale Didine), participera en effet à la vente aux enchères Blason Prestige, le lundi 27 après midi. «Elle a une finesse d’os intéressante, ce qui permet un bon rendement, et elle a un beau quart arrière» explique l’éleveur, qui espère que son élégante vache et ses 980 kg vont convaincre les acheteurs qui seront présents. «Il y a notamment le Leclerc de Châtellerault», tient-il à préciser, pour souligner le travail mené toute l’année avec cette grande surface. Niveau prix, le record de vente d’une des vaches de Frédéric Poirier au Sia est actuellement de 8600€. Un prix qu’on souhaite évidemment à l’éleveur du groupement Corali d’égaler ou de dépasser!