L’abattoir mise sur la transparence
Alors que la filière viande est confrontée à un déficit d’image qui grandit au fil des années, notamment en raison des actions d’associations qui défendent la cause végane, l’intérêt de jouer la transparence apparaît de plus en plus primordial. Rencontre avec Serge Brousse et François Couillaud, responsables de l’abattoir de Montmorillon, qui ouvre ses portes au grand public le samedi 2 juin
Pourquoi ouvrir les portes de l’abattoir ?François Couillaud : Nous participons à l’opération « Made In Viande », organisée par l’interprofession. Nous l’avions déjà fait l’année dernière, et à notre grande surprise, nous avions eu 250 visiteurs ! Et à la fois des familles, des agriculteurs, des retraités… Les visiteurs nous ont souvent dit être surpris de la propreté, et le fait qu’il n’y ait pas d’odeur. Cette année, nous n’avons donc pas hésité un instant. Nous savons que l’abattoir, c’est vraiment le maillon faible dans la filière viande. Nous devons dire que nous existons, et que nous n’avons aucune crainte à ouvrir nos portes ni à expliquer comment nous travaillons.