Aller au contenu principal

"Label Autruche" assure sa pérennité

Relève assurée pour Pierre Hitier, qui passe peu à peu le relais de son élevage d’autruches de Salles d’Angles à Emmanuel Jachna, 37 ans et nouveau venu en agriculture. Un passage de témoin qui s’est concrétisé lundi 11 janvier 2016 par la création de la SARL Autruches Cognac.

Transition en douceur entre Pierre Hitier (à droite) et Emmanuel Jachna (à gauche).
Transition en douceur entre Pierre Hitier (à droite) et Emmanuel Jachna (à gauche).
© Fabienne Lebon

Si l’élevage d’autruches a suscité plusieurs tentatives de création d’atelier en Charente, peu ont réussi à tenir. Celui de Pierre Hitier, ancien vétérinaire, perdure depuis 1999. En ayant tourjours su se renouveler : vente de viande fraîche sous vide ou en conserves, puis création d’une ligne de cosmétiques et même de maroquinerie. On comprend donc que cette année encore, le programme des Distilleries en fête mette largement en avant cette exploitation viticole, associée à un élevage atypique à Salles d’Angles. D’autant que Pierre Hitier, 75 ans, a assuré l’avenir de son élevage en en confiant une partie des rênes à Emmanuel Jachna. Le nouveau venu en agriculture n’est pas un inconnu de la famille Hitier, puisqu’ami d’enfance d’Henri, fils de Pierre Hitier. Les trois se retrouvent associés depuis lundi dernier au sein de la SARL Autruches Cognac. Un nouveau cap pour Emmanuel Jachna, 37 ans, après un parcours professionnel mené dans l’industrie. Sa reconversion dans l’élevage d’autruches a commencé aux côtés de Pierre Hitier il y a un an. Avec un statut de salarié agricole à temps partiel. « J’avais envie de me relancer professionnellement et de me trouver un nouveau challenge », explique E. Jachna. Entre le travail quotidien sur l’exploitation et la tenue des marchés parfois le week-end, ce père de famille est conscient de ne pas avoir choisi la facilité. A ses côtés, Pierre Hitier se dit « chanceux » d’avoir trouvé un producteur motivé. Pour couler une retraite tranquille ? L’ancien conseiller général ouvre de grands yeux : « Non merci, sans successeur pour l’élevage, je me serai lancé dans autre chose ! » On lui suggère le téléachat, si l’on s’en tient à sa prestation plutôt réussie face aux caméras de l'émission Télématin, en décembre dernier !

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Pour recevoir ses bacs gris et jaunes, l'habitant de grand Châtellerault doit signaler les caractéristiques de son foyer à la société Contenur.
Déchets : Grand Châtellerault passe aux bacs pucés
La collectivité de Grand Châtellerault opère des changements dans sa stratégie déchets. Des bacs gris et jaunes sont en cours de…
Capr'Inov 2025 se prépare

C'est sous la grisaille que modèles, photographe et équipe de Capr'Inov se sont retrouvés le 7 novembre…

Reprise de capitaux en bovin viande : les questions à se poser

Avec un tiers des installations, le bovin viande est la production dominante en Deux-Sèvres. Pour les futurs éleveuses et…

Thierry Boudaud, président de la Coop de l'eau, en 2022 à Mauzé.
"Ce jugement est contraire au bon principe de gestion de l'eau"

Le 21 octobre, le tribunal administratif (TA) de Poitiers a rejeté les tierces oppositions, portées par près de 830…

Les organisateurs ont présenté l'édition au lycée agricole de Thuré, partenaire de l'évènement.
Les saveurs locales à l'honneur

La 3e édition des Saveurs et semences paysannes, organisées par l'association Cultivons la Biodiversité, se tiendra…

Une Deux-Sévrienne au national Angus

Cyril Gandrillon et Jean-Bertrand Monnier, de la Scea Ferme de l'Étrie, à Chanteloup, présenteront une…

Publicité