L’agriculture de conservation des sols passée au crible
Le collectif d’agriculteurs Agrosol, qui cherche à replacer le sol au cœur du système d’exploitation agricole, s’implique depuis l’année dernière, dans l’étude que mène la doctorante Clara Lefèvre pour comparer, dans des parcelles de blés, les effets des techniques d’agriculture de conservation des sol et des techniques utilisées en conventionnel, sur les sols, les plantes et les graines.
Le collectif d’agriculteurs Agrosol, qui cherche à replacer le sol au cœur du système d’exploitation agricole, s’implique depuis l’année dernière, dans l’étude que mène la doctorante Clara Lefèvre pour comparer, dans des parcelles de blés, les effets des techniques d’agriculture de conservation des sol et des techniques utilisées en conventionnel, sur les sols, les plantes et les graines.
Mardi matin, il y avait un peu de monde dans une parcelle de 29 ha en blé tendre d’hiver, appartenant à David Blot, agriculteur à Gizay, et engagé dans l’agriculture de conservation des sols depuis plus d’une quinzaine d’années, et adhérent et membre du Bureau de l’association Agrosol dans la Vienne. Pour chacun, la tête penchée vers le bas, l’heure était à l’inspection du sol. « On vient de faire des prélèvements pour caractériser les sols, avec des tests à la bêche », signale Clara Lefèvre. « On a fait des tests d’infiltration. On a aussi posé des « litter bags », des petits carrés de coton, pour que l’on puisse suivre la dégradation de la cellulose dans le sol. » La doctorante, de l'école nationale supérieure agronomique de Toulouse (Ensat), prépare une thèse sur les intérêts, ou non, d’un système utilisant l’agriculture de conservation des sols (*). « Les études agronomiques portent peu sur le système de l’agriculture de conservation uniquement.