L’agriculture, faible employeur d’immigrés
Les travailleurs immigrés originaires de l’Union européenne et de pays tiers jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement de l’UE en temps de crise. C’est la conclusion d’une étude publiée en avril par le Centre commun de recherche (JRC) de la Commission européenne. Elle a mesuré le poids des travailleurs extra-nationaux dans les secteurs essentiels de l’activité socio-économique durant l’épidémie de Covid-19. D’après l’étude, 31 % des actifs évoluant dans l’UE travaillent dans un secteur essentiel (alimentation, transport, santé…). Parmi eux, 13 % sont d’origine étrangère, dont une majorité née en dehors de l’UE. Le poids des travailleurs extra-nationaux est assez important dans l’industrie agroalimentaire européenne, où ils constituent presque 20 % de la force de travail. À l’inverse, l’agriculture pèse lourd dans l’activité socio-économique de l’UE avec 12 % des travailleurs clefs (en deuxième position après l’éducation et l’enseignement, 14,5 %).