Lait : Avec l’espoir que le prix du lait monte
En assemblée générale, l’ACLCCP espère que 2018 s’inscrira dans la dynamique positive de 2017.
Lors de son assemblée générale, le 15 juin, à Niort, l’association centrale des laiteries a présenté son analyse des marchés. Dans un communiqué de presse, elle a tenu à reprendre l’histoire à partir de 2015 et 2016, années catastrophiques pour la filière laitière. «Derrière celles-ci, 2017 fait figure d’année presque normale», peut-on lire dans le document. Effectivement, alors que le marché mondial des produits laitiers retrouvait un certain équilibre grâce à la croissance de la demande mondiale, les stocks de poudre de lait pesaient lourdement sur le marché. «Le précaire équilibre tiendra à la dynamique de production des principaux pays exportateurs. Le potentiel de hausse de production apparait plus limité en 2018 pour la plupart des pays sauf aux Etats-Unis, alors que l’Océanie plafonne. Dans ce contexte mondial où les fondamentaux restent bons, l’offre française très compétitive peut tirer son épingle du jeu », jugeaient les représentant de la structure. Le prix du lait payé aux producteurs, en forte hausse en 2017 pourrait connaitre une nouvelle embellie en 2018 portée à la fois par la valorisation actuelle de la matière grasse du beurre et surtout par la commercialisation des stocks actuels de poudres de lait. «Dans ce contexte de volatilité forte et de manque de visibilité, les Coopératives, dans le cadre de l’Association Centrale des Laiteries Coopératives des Charentes et du Poitou en relation avec la Fédération Nationale des Coopératives Laitières et Coop de France, sont intervenues avec pour ambition de construire des politiques tant nationales qu’européennes qui défendent les intérêts de leurs producteurs, de leurs entreprises et l’économie de leurs territoires », précisait le communiqué.
Chèvres : un nouveau dynamisme
La filière caprine a retrouvé fort heureusement, après quelques années de crise un nouveau dynamisme depuis 3 ans qui redonne espoirs aux éleveurs. La filière caprine a bénéficié d’une conjoncture des marchés très favorable en 2016, qui tranche avec les importantes difficultés connues depuis quelques années et surtout par celles des autres filières d’élevages. La conjoncture laitière plus saine à partir de 2016, qui s’est poursuivie en 2017, a permis d’obtenir sur les marchés des revalorisations intéressantes qui ont permis aux coopératives de donner un coup de pouce supplémentaire au prix du lait payé aux producteurs qui atteint un nouveau record.