Lait : La révolution tranquille passe par le mélange des races
Ils font table rase des modes de conduite anciens du cheptel laitier, croisent les races et basculent en bio.
«Nous n’en sommes qu’au début» dit en préambule Jean Lou Taunay, éleveur à Saint Loup. Sous le soleil d’octobre, les Normandes et les Prim’holstein du GAEC la Voie Lactée avance dans le temps de la transformation du conventionnel au bio. Voici deux ans que cette «révolution» est en marche dans l’exploitation. Après deux décennies de conventionnel, il a opté, avec son épouse pour prendre le virage de la bio.
Passer en bio pour Jean Lou Taunay a supposé réformer sa manière de penser l’exploitation : finies les cultures de vente sur les 140 ha, rechercher de nouveaux partenaires de collecte, maintenant Biolait, transformer les champs en prairies, ne plus introduire de maïs dans l’alimentation mais davantage d’herbe et croiser les deux races présentes sur l’exploitation : la Normande et la Prim’Holstein.
Lire le dossier complet dans notre édition papier du 27 octobre