Ration
L’autonomie alimentaire, oui ! mais pas n’importe comment
Encouragée et conseillée, l’autonomie alimentaire est depuis longtemps vue comme un levier efficace pour réduire les coûts dans une exploitation. La complexité de ce modèle n’est pas toujours prise en compte.
Encouragée et conseillée, l’autonomie alimentaire est depuis longtemps vue comme un levier efficace pour réduire les coûts dans une exploitation. La complexité de ce modèle n’est pas toujours prise en compte.
L’autonomie alimentaire(1) est prônée depuis plusieurs années comme un progrès, une vision d’avenir. Elle donne du sens au travail de l’éleveur : « J’aime réfléchir à ma stratégie d’assolement, c’est un côté plaisant dans mon métier », note Joël Foret, qui élève 300 chèvres à Gourgé. Étienne Roy, salarié de la ferme familiale à Vernoux-en-Gâtine, partage cet avis : « J’aime bien produire l’herbe et le maïs pour nourrir mes chèvres avec. Je produis l’aliment du début à la fin ».