Le céréalier passe à l’élevage
C’est suffisamment rare pour mériter un article. Romain Martineau, céréalier à Montamisé, a diversifié son exploitation en reprenant, il y a trois ans, un élevage de Charolaises à Archigny. De quoi le transformer en éleveur heureux.
C’est suffisamment rare pour mériter un article. Romain Martineau, céréalier à Montamisé, a diversifié son exploitation en reprenant, il y a trois ans, un élevage de Charolaises à Archigny. De quoi le transformer en éleveur heureux.
Vue la conjoncture, je sais que choisir un élevage bovin viande, ce n’était pas le mieux, mais j’ai toujours voulu être éleveur ! » lance Romain Martineau. Installé en 2007 en céréales à Montamisé, il avoue qu’il commençait à se lasser des cultures. « Faire du tracteur toute la journée, je n’aime pas. Ça me lasse un peu... ». Sur l’exploitation familiale où il a grandi, il y avait eu des chèvres, et l’agriculteur avait d’ailleurs choisi des études en lien avec l’élevage, dans les MFR de Jardres, Chauvigny et à Montmorillon. « J’ai d’abord pensé à installer des poules pondeuses, ou des moutons ». Mais dans son secteur périurbain, s’installer en élevage lui a paru un peu compliqué, et Romain Martineau a donc décidé de chercher un peu plus loin. Et c’est à Archigny qu’il a trouvé son bonheur. Dans un élevage qui comptait 27 charolaises, 2 taureaux et une centaine d’hectares. « C’est un très bon troupeau, avec une bonne génétique » explique le céréalier devenu éleveur.