Le château de la Mothe Chandeniers remporte une étoile au guide vert Michelin
Situé sur la commune des Trois-Moutiers, le château de la Mothe Chandeniers a brûlé en 1932. Une vidéo, vue par 1,8 million de personnes dans le monde, a permis qu’il renaisse de ses cendres.
Situé sur la commune des Trois-Moutiers, le château de la Mothe Chandeniers a brûlé en 1932. Une vidéo, vue par 1,8 million de personnes dans le monde, a permis qu’il renaisse de ses cendres.
Le directeur international des guides de voyage Michelin avait fait le déplacement pour remettre la première étoile du guide vert Michelin des châteaux de la Loire, à Romain Delaume, directeur de la start-up Dartagnans, à l’initiative de l’opération de Crowdfunding lancée conjointement avec l’association adopte un château. Une opération de Crowfunding qui avait d’ailleurs permis de récolter 1,6 millions d’euros auprès de 28000 contributeurs de 115 pays et signer l’acte de vente avec le propriétaire.
Une œuvre d’art
Une première étoile du guide vert Michelin des châteaux de la Loire, c’est la récompense de l’harmonie de la carcasse de pierre avec la végétation qui a poussé à l’intérieur. Certains visiteurs y voient le château de la belle au bois dormant, d’autres une œuvre d’art créée par la nature. Pour Romain Delaume, « il n’est pas question de le restaurer à l'identique, pour en faire un château de la Loire de plus. L’escalier d’honneur sera restauré pour permettre aux visiteurs d’accéder aux niveaux supérieurs. La majeure partie de la végétation sera préservée. Des passerelles permettront de cheminer dans la cour intérieure. La toiture de la tour de l’horloge sera restaurée, une chambre unique sera aménagée et proposée à la location. »
Une aventure de plusieurs années
La folie architecturale voulue par le baron Lejeune constitue un mélange de styles, inspirés des châteaux de Chambord, Blois, Azay-le-Rideau, une galerie vénitienne au sud. Entouré de douves immenses, le château n’est pas classé. Depuis l’incendie, il n’a pas subi de transformations. L’occupant principal est la végétation. Celle-ci est d’ailleurs particulière, puisqu’elle s’est développée sur les pavés de la cour intérieure, dans le substrat formé par la cendre de l’incendie et le bois décomposé qui n’a pas brûlé. Des travaux vont venir compléter l’aménagement touristique. Une grande salle a été réalisée dans la prairie pour accueillir le public. Dans les dépendances, 16 chambres seront aménagées, ainsi qu’un espace de réception et d’expositions. L’orangerie sera aussi transformée en lieu d’accueil. Le pavillon de chasse devrait, lui, accueillir un café. La chapelle et ses vitraux remarquables sera aussi restaurée pour accueillir des cérémonies.