Le manque de blé creuse les déficits générés par l’élevage
Même les fermes de polyculture élevage, système réputé pour sa résistance aux crises, souffrent. Aucune filière ne permet aux exploitants de valoriser leur travail, dénoncent la Fnsea et JA 79.
«Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Cette maxime inspirée du bon sens paysan ne fait pas recette cette année. Sur les exploitations de polyculture élevage, la sécurité attendue de la diversité des productions est, pour la seconde année consécutive, ébranlée par des marchés atones. « Hier, une baisse du prix du litre de lait était compensée par un marché des céréales dynamique. Ce n’est plus le cas », juge Jérôme Gourdon.
De nouvelles inquiétudes
A Missé, avec ses frères Vincent et Sébastien et sa sœur Isabelle, l’exploitant conduit un troupeau de 45 vaches laitières, développe une activité viande à partir d’un cheptel reproducteur composé de 150 charolaises et produit des céréales de vente sur quelque 250 ha (pour une exploitation qui s’étend sur 500 ha). « Nous nous sommes successivement installés sur l’exploitation familiale. La diversité des productions, outre la valeur ajoutée créée par l’élevage, devait nous garantir un revenu pour chacun ».
Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 19 août 2016