Le matériel de sursemis passé au crible
Le 26 septembre à Alloue, en Charente, une vingtaine d’agriculteurs ont participé à une journée technique sur le sursemis, organisée par la FdCuma des Charentes, avec la présentation de deux machines : un semoir Aitchison et un Güttler.
Le semoir Aitchison face au Güttler. Les deux matériels sont bien différents mais ils sont surtout un prétexte pour parler du sursemis. Côme Darchis, animateur et conseiller machinisme à la FdCuma des Charentes, a organisé mardi 26 septembre à la demande des adhérents une journée technique sur le sursemis. Une vingtaine d’agriculteurs des Cuma du secteur ont assisté à cette démonstration à Alloue, sur une parcelle d’Alexandre Boutant, qui pratique le sursemis depuis cinq ans.
Cette technique culturale permet de réimplanter des graines dans la prairie en place tout en limitant les interventions mécaniques, la perte de production et en diminuant le risque de salissement. « L’objectif de cette technique est de faire durer la prairie au maximum sept ou huit ans avant de la retourner. C’est également un moyen de réimplanter des espèces qui auraient disparu de la parcelle. Avec le sursemis, on cherche à pousser au maximum la productivité de la prairie », explique Côme Darchis.
Pour pratiquer le sursemis, deux paramètres essentiels sont à prendre en compte : les conditions météorologiques et l’état de la prairie. Il est aussi nécessaire de s’équiper soit d’un semoir direct à dent, comme celui de Aitchison avec un soc en T inversé, soit d’un semoir direct à disque ou encore d’une herse étrille. Le semoir Aitchison, de la Cuma des Deux Vallons, a la particularité d’avoir une distribution en mousse qui permet de semer tout type de graines. Il nécessite peu de réglages : profondeur, vitesse de rotation, agressivité des dents.