Le millésime noir des vendanges 2016
L'UGVC a fait son tour d'horizon annuel.
«Difficile et complexe», c’est par ces mots que Stéphane Roy, président d’UGVC introduisait la «réunion des vendanges.» Sous ces vocables il y mettait les transferts, les aléas climatiques, les gels, la grêle. Il exhortait les viticulteurs à avoir recours à l’assurance multirisques, «complémentaire à la réserve climatique, au stock dans le chai», «indispensable pour penser à l’avenir.» Le coût est réel, mais doit être mutualisé par le plus grand nombre. Après la présentation de ce millésime et du référentiel de développement durable, Stéphane Roy estime que «conscient de l’enjeu, la viticulture cognaçaise a fondamentalement changé ses pratiques depuis 15 ans. Encore faut-il le faire savoir.» Il cible les campagnes de dénigrements médiatiques sur les phyto ancrés dans le vignoble cognaçais ou bordelais. «Nous essayons d’être les bons élèves. Le débat n’est pas rationnel.» «On présente souvent les viticulteurs comme insensibles aux alertes des associations environnementales et conditionnés par le lobbying des firmes. C’est idiot.» Pas opposé à des études épidémiologiques, il prône la transparence. «Mais des deux côtés. Les résultats des études sont détournés.» Il fustige les auteurs de reportages «défendant une cause» créant un «climat anxiogène», des «firmes se dédouanant.» Il tacle : «ne nous leurrons pas, on cherche à faire porter la responsabilité sur les viticulteurs si un scandale sanitaire éclatait. C’est inacceptable.» Les produits sont homologués par l’Etat… Il tend la main aux associations environnementalistes pour «travailler avec elles» sur la base du traitement des vignes «indispensable.» D’où des «techniques efficaces, réalistes économiquement, respectueuses de l’environnement.» Il propose un diagnostic, «partagé par tous», avec un cadre d’enquêtes préétabli.
lire la totalité de l'article dans notre édition papier du 30 septembre