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« Le négoce a besoin d’une viticulture forte »

Christophe Véral, président de l’UGVC, prépare la réunion des vendanges le 12 septembre, avec deux mots d’ordre : sécuriser les stocks d’eaux-de-vie et rester vigilant sur la qualité du vin.

Le président de l’UGVC souhaite une augmentation des surfaces de vigne.
Le président de l’UGVC souhaite une augmentation des surfaces de vigne.
© A.V.

La réunion des vendanges est prévue le 12 septembre. Peut-on déjà en dire quelques mots ?

Christophe Véral : La ligne de conduite, c’est d’abord de dire « attention à la qualité des vins ». Nous avons vraiment une année atypique. Nous ne devons pas trop nous attendre pour courir après les hectolitres d’alcool pur ! La récolte s’annonce très compliquée pour certains viticulteurs. Il faudra faire très attention à l’acidité car je rappelle que nous ne mettons pas de soufre dans nos vins. L’acidité est la seule façon de les conserver et de garantir la qualité de nos eaux-de-vie. La date des vendanges est primordiale pour rentrer des vins acides et optimiser la conservation, la distillation et la typicité de nos eaux-de-vie.

Dans ce contexte, les chiffres du rendement cognac ont été dévoilés, que peut-on en dire ?

Nous avions voté un rendement lié au business plan au mois de mai de 14,64 hl AP/ha avec la dispersion. En tant que président de l’UGVC, je ne l’ai pas accepté. C’est la première fois que la viticulture refuse un rendement. Avec la récolte que l’on avait, même avec la grêle, nous pensions que nous allions pouvoir faire de la mise en stock. C’est très important. Nous nous sommes dit qu’avec 12,5 hl AP/ha, nous allions pouvoir mettre 914 000 hectolitres d’alcool pur de plus. Après la grêle, nous avons eu le mildiou, l’oïdium, le black-rot et une sécheresse. Nous n’avions pas pu prendre en compte ces paramètres qui viennent perturber notre rendement. Nous nous sommes revus en août avec les prévisions de la station viticole du BNIC. Malheureusement ce ne sont pas les chiffres espérés. Nous avons dû revoir le quota de rendement.

 

Retrouvez la suite de l'interview dans La Vie Charentaise du jeudi 6 septembre 2018.

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