Le Nord Vienne s’organise pour panser les plaies de la grêle
Une semaine après l’épisode de grêle du 4 juin, une cinquantaine d’agriculteurs, les OPA ainsi que les élus de la Vienne, du Maine-et-Loire et l’Indre-et-Loire se sont retrouvés pour mettre en place des actions en commun.
Une semaine après l’épisode de grêle du 4 juin, une cinquantaine d’agriculteurs, les OPA ainsi que les élus de la Vienne, du Maine-et-Loire et l’Indre-et-Loire se sont retrouvés pour mettre en place des actions en commun.
Ils sont venus, ils étaient tous là... Et on espère que ça ne veut pas dire qu’elle va mourir, l’agriculture du Nord Vienne. Car, dans le nord Vienne, c’est un couloir de 4 km de large qui a été détruit. Les céréales, les vignes, les melons, les arbres (notamment des pommiers), et des bâtiments et véhicules qui ont été endommagés, soit plus de 1000 ha. La quasi totalité des cultures sur la commune de Saix, mais aussi celles de Morton, Roiffé, Epieds (49) et d’autres communes d’Indre-et-Loire, proches de cette zone. «C’était vraiment l’apocalypse» explique Anicette Gilbert, la voix encore troublée par l’émotion. Cette agricultrice de Saix décrit un déluge de quelques minutes, auquel ses vignes et céréales n’ont pas survécu. «85% de la commune a été rayée de la carte. Quand on a tout perdu, je ne vois pas comment on peut avoir le moral». Malgré tout, elle est décidée à être «toujours là en 2023. On ne veut pas mourir!