Tradition
Le repas, parenthèse sacrée de l'ensilage
Avec les voisins, le chauffeur de l'ensileuse, les salariés, les enfants ou les anciens qui viennent aider, le repas d'ensilage est un moment privilégié. Le format familial perdure dans beaucoup de fermes, ou a été remplacé par un service extérieur. Peu importe, la convivialité reste.
Avec les voisins, le chauffeur de l'ensileuse, les salariés, les enfants ou les anciens qui viennent aider, le repas d'ensilage est un moment privilégié. Le format familial perdure dans beaucoup de fermes, ou a été remplacé par un service extérieur. Peu importe, la convivialité reste.
Moment intense, moment décisif, la journée d'ensilage est aussi celle qui laisse place à une institution pour les éleveurs : le repas d'ensilage.
À Gourgé, le chantier d'ensilage de maïs de la Scea des Vallées dure une grosse matinée et rassemble cinq voisins. Marina Maze, la gérante, travaille aussi à l'extérieur. "Quand je ne travaille pas le mercredi, l'ensilage est programmé ce jour-là pour me faciliter la préparation, décrit-elle. Sinon, je m'organise en amont, je cuisine la veille".
Les plats sont tenus au chaud en attendant que l'équipe arrive, "on ne sait jamais vraiment quand". Marina apprécie ce "moment de partage, un temps pour discuter, parfois parler des difficultés sur les fermes, un temps qui n'est pas forcément pris le reste de l'année".