Solidarité
« Le Resa ne laissera personne au bord du chemin »
Hausse des charges et sécheresse compliquent la tâche des agricultrices et agriculteurs. Rester seul dans son coin face aux difficultés n'est pas la bonne option, rappelle le Resa. L'association de solidarité se tient prête à accompagner les uns et les autres à traverser les coups durs.
Hausse des charges et sécheresse compliquent la tâche des agricultrices et agriculteurs. Rester seul dans son coin face aux difficultés n'est pas la bonne option, rappelle le Resa. L'association de solidarité se tient prête à accompagner les uns et les autres à traverser les coups durs.
Au sortir d’une canicule longue et éprouvante pour les agriculteurs, l’espoir renaît timidement dans les exploitations : le retour de la pluie permet de réfléchir aux repousses de prairie, aux semis de colza… Certains agriculteurs ont aussi pu s’aérer l’esprit en prenant quelques jours de vacances. Malgré tout, les conséquences de cette année ultra-sèche, les prairies réduites à l’état de paillasson et le maïs ensilage qui se présente mal peuvent plonger certains gérants dans les difficultés.
Décrocher son téléphone
Dans ce contexte particulier, le réseau d’écoute et de solidarité en agriculture (Resa), indépendant de toute structure, rappelle qu’il se tient présent pour accompagner les agricultrices et agriculteurs à traverser les épreuves. « Ils peuvent nous appeler juste pour parler, pour faire descendre la pression. Mais ils doivent nous appeler lorsqu’il y a trop de retard pour payer les factures. Nous pouvons mettre en place des médiations, des échéanciers », présente l’infatigable Sylviane Landeau, salariée du Resa pour le Nord du département.
Travaillant main dans la main avec la MSA, connaissant l’ensemble des interlocuteurs agricoles, les écoutants du Résa agissent aussi en menant aux côtés des agriculteurs les procédures pour se sortir des mauvais pas. « Ce n'est pas la honte de nous appeler, au contraire !, insiste Sylviane. Quand la patronne ou le patron va mal, l’exploitation ne s’en remet pas. S’ils reprennent pied, on peut trouver des solutions ensemble, il y en a toujours. On ne laisse en tout cas personne sur le bord du chemin. »