Remplacement
Le Service de remplacement se professionnalise
Le SRA entend fidéliser les salariés compétents. Sept contrats à durée indéterminés sont aujourd’hui signés
Le service de remplacement investit dans l’emploi. En 2008, Hervé Pouvreau, le président de la structure deux-sévrienne a signé trois nouveaux contrats à durée indéterminée. « Des temps partiels dans un premier temps au moins, situe l’élu, qui permettent de fidéliser les collaborateurs les plus compétents et d’étendre la couverture géographique du service sur le département ».
Les sept salariés désormais engagés dans des CDI avec le SRA participent régulièrement à des formations professionnelles. Ces derniers mois, les certificats d'aptitude à la conduite en sécurité (Caces), le fonctionnement des robots de traite, les soins aux animaux... étaient les thèmes au programme de la carte formation. En 2009, afin d’accroître leurs aptitudes professionnelles, il sera proposé aux salariés de suivre un contrat de qualification. « Le développement du service dépend de leurs compétences », cadre Hervé Pouvreau convaincu qu’en Deux-Sèvres le potentiel de l’activité reste sous-exploité. Le service est méconnu, parfois mal connu regrette l’élu professionnel. Une réalité contre laquelle le conseil d’administration a décidé de lutter. 2009, sera l’année de la communication. Mailing, interventions dans les écoles, seront les moyens déployés dans l’ambition de donner confiance aux exploitants. « Il est dommage de se priver d’un tel service lorsque l’on est malade ou accidenté, en formation ou en mandat professionnel ou lorsque l’on envisage de prendre des vacances. L’intervention d’un professionnel du SRA, pour un coût maîtrisé, permet de vivre sereinement son absence de l’exploitation ».
En 2009, le tarif horaire du Service de remplacement agricole est fixé à 16,66 euros de l’heure. « C’est le tarif de base », précise le président. Dans de nombreux cas, l’exploitant bénéficie d’aides permettant d’alléger le coût de la prestation. Un remplacement contractualisé pour raison de vacances, ouvre droit à un crédit d’impôt. Dans le cadre de la formation professionnelle, via le Casdar, l’exploitant reçoit 90 euros par jour…