Le tourisme en pleine nature, c’est durable !
Ce 14 juillet, cela fait tout juste 25 ans que la Vallée des Singes a ouvert ses portes à Romagne. Une initiative du Conseil Général et de son président de l’époque, René Monory, qui fait désormais partie des poids lourds de la Vienne dans son offre touristique.
Ce 14 juillet, cela fait tout juste 25 ans que la Vallée des Singes a ouvert ses portes à Romagne. Une initiative du Conseil Général et de son président de l’époque, René Monory, qui fait désormais partie des poids lourds de la Vienne dans son offre touristique.
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En 1998, visiter des parcs animaliers sans cage ni barrière, ce n’était pas si courant qu’aujourd’hui. Et c’est certainement ce principe d’immersion des visiteurs qui a valu à la Vallée des Singes de connaître dès son lancement un succès immédiat. « Le bien-être animal était évidemment déjà dans nos préoccupations » explique Nathalie Audiguet.
La directrice générale adjointe du parc animalier de Romagne égrène quelques chiffres qui rappellent la montée en puissance du site : de 5 ha et 18 espèces, la Vallée des Singes est passée à 22 ha et 3 espèces, avec deux extensions. Et surtout l’arrivée de primates emblématiques, les chimpanzés en 2004 et les bonobos en 2011. « Notre ADN, c’est de sensibiliser pour protéger » ajoute-t-elle en précisant le travail mené avec le Conservatoire pour la protection des primates, domicilié sur le parc de Romagne, qui a permis de reverser près de 2 M€ à des associations in-situ, qui travaillent à la mise en place de ressources durables et à la préservation des milieux d’origine des primates.
Et preuve que la Vallée des Singes n’est pas appréciée que par les visiteurs (3,5 millions en 25 ans), mais aussi par leurs résidents : pas moins de 900 naissances ont été comptabilisées, dont de nombreuses premières mondiales en captivité.
Aujourd’hui propriété du groupe Vos Destinations Nature, le parc animalier est intégré dans une démarche de « développement durable, de conservation de la faune et la flore et une volonté d’être ludique » explique Jean-Michel Brunet, directeur de la structure qui possède également Défi Planet, le Cormenier, le Parc de la Belle, mais aussi, depuis peu, Aven’Thuré et Fun Forest. « Le tourisme, c’est 9 % du PIB de la Vienne, ce n’est pas rien ! » ajoute le directeur, qui rappelle que la Vallée des Singes, comme les autres sites du département sont des offres complémentaires au Futuroscope, qui permettent de capter plus longtemps les visiteurs du parc de l’image.
Des sites touristiques aux offres variées, mais dont le point commun est leur proximité avec la nature. Une preuve, s’il en fallait, que réussir en ruralité, c’est possible, et ça perdure !