Le triage à façon pour économiser et sécuriser ses approvisionnements
Depuis quelques années et le développement du bio notamment, l’activité des trieurs à façon explose. Jérôme Levron, installé à Thouars, a doublé son activité en quatre ans.
Depuis quelques années et le développement du bio notamment, l’activité des trieurs à façon explose. Jérôme Levron, installé à Thouars, a doublé son activité en quatre ans.
Dans le paysage agricole, on les voit de plus en plus. Les trieurs à façon enregistrent une activité croissante. La Coordination nationale de défense de la semence fermière estime d’ailleurs que les semences de ferme représentent actuellement 60 % des surfaces de blé en France. Il faut dire que produire ses semences a de multiples avantages. Le premier d’entre eux est économique, assure Jérôme Levron, trieur à façon depuis vingt-cinq ans sur un secteur compris entre Royan, Poitiers et l’Indre. « L’agriculteur réalise une économie de 30 % sur la semence de blé et de 50 % sur la semence de pois ou de féverole par rapport à l’achat de semences certifiées, assure-t-il. Faire ses semences permet aussi de sécuriser ses approvisionnements. Il n’y a pas de pénurie à craindre, il faut juste de l’anticipation ».