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Le veau de Chalais, une aventure qui fait la fierté des éleveurs

Le veau de Chalais est profondément ancré dans le développement agricole du territoire. « C’est une des rares productions qui arrive à faire vivre les éleveurs », souligne Sylvie Blanchard.

Le veau de Chalais demande un soin particulier dans son alimentation.
Le veau de Chalais demande un soin particulier dans son alimentation.
© A.V.

À Courgeac, Sylvie et Sébastien Blanchard ont repris en 2003 un élevage de veaux élevés sous la mère. « À cette époque, le lait offrait peu de possibilités pour se développer », se souvient-elle. La démarche AOP initiée pour faire reconnaître le veau de Chalais l’a également séduite. « C’est une aventure. Après toutes ces années, ça fait plaisir de voir des jeunes qui arrivent à vivre de cette production. C’est une des rares qui le permet », note l’actuelle présidente de l’Association pour la Promotion du Veau de Chalais qui regroupe les producteurs.
Le veau de Chalais répond à un cahier des charges des plus stricts. « Les veaux et les vaches naissent et sont élevés à la ferme. Les veaux ne tètent que du lait au pis de la mère ou d’une tante. Dans ce cas, ce sont des vaches normandes ou de races mixtes », explique Sylvie Blanchard. Il est aussi produit localement et transformé localement.
Le veau de Chalais demande un soin tout particulier. « Il faut amener les veaux deux fois par jour à la tétée », souligne l’éleveuse. Les veaux demandent une attention toute particulière pour s’assurer qu’ils mangent suffisamment. « Il faut faire très attention à la gestion du lait. Et que les plus gros ne gênent pas les petits », insiste-t-elle.

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