Manifestation
L’élevage ovin dépose ses clés aux portes de la préfecture
Manifestation
La FRSEA a réuni près de 400 éleveurs ovins le 15 avril devant la préfecture de Poitiers. Poitou-Charentes et Limousin étaient venus se faire entendre.
Près de 400 éleveurs ovins ont défilé dans les rues de Poitiers sous escorte des forces de l’ordre.
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M-L. L.
Huit jours auront suffit à la FRSEA Poitou-Charentes pour organiser au pied levé un important rassemblement d’éleveurs ovins devant la préfecture de Poitiers. Ils étaient 400 selon les organisateurs, 200 selon la police, à faire le déplacement pour remettre les clés de leur bergerie au préfet.
Claude Bertaud, président du conseil général de la Vienne, fraîchement élu, est venu apporter son soutien aux éleveurs. « C’est un élément clé pour le maintien des paysages. » Il se « désole que beaucoup de territoires d’élevage disparaissent au profit des céréales ». Dominique Marchand, président de la Fdsea de la Vienne, « satisfait de la présence de Claude Bertaud », « se félicite de la nouvelle écoute » qu’offre le président du conseil général.
Le premier ministre vient de débloquer six millions d’euros. « Ce n’est qu’un début », clame Dominique Marchand. La délégation de la Frsea, des JA, de la FNO et des sections ovines ont rencontré le directeur de cabinet du préfet. Les attentes de la profession sont claires : « des mesures d’urgence pour pallier l’effondrement des trésoreries et des mesures de pérennisation de la filière ovine ». Il est temps d’aider l’élevage à passer le cap de l’année 2008.
Concrètement, les représentants sont venus demander 30 euros supplémentaires d’aides européennes à la brebis, une clarification des règles d’étiquetage de la viande fraîche, une année blanche pour les annuités d’emprunts et le droit pour les éleveurs de vacciner eux-mêmes leur cheptel.
La délégation est sortie satisfaite de la rencontre. « L’administration a pris conscience du mal être de la filière et des problèmes de notre production. Il n’y a pas de cause perdue d’avance. Il faut que les éleveurs fassent l’effort de vacciner contre la FCO tout en se battant pour le droit de le faire soi-même. » Une conférence régionale ovine est annoncée pour le 6 mai.
M-L. LLa mobilisation importante des éleveurs ovins a engendré un déplacement massif dans les rues de Poitiers.
Près de 400 personnes, selon les organisateurs, ont fait le déplacement. Deux cars des Deux-Sèvres et autant du Limousin sont venus en renfort. La manifestation de Poitiers s’inscrit dans un mouvement de grogne nationale et de raz-le-bol général.
« On est proche du bout. Soit on met la clé sous la porte, soit on obtient des aides pour s’en sortir. » La grogne est palpable dans les rangs, mais le défilé dans les rues de la capitale régionale s’est passé sans encombres. A peine quelques pétards sont venus troubler la tranquillité des moutons qui accompagnaient le cortège. La présence massive des forces de l’ordre encadrant la manifestation est « à la mesure de l’ampleur de la crise » pour Philippe Moinard.
Claude Bertaud, président du conseil général de la Vienne, fraîchement élu, est venu apporter son soutien aux éleveurs. « C’est un élément clé pour le maintien des paysages. » Il se « désole que beaucoup de territoires d’élevage disparaissent au profit des céréales ». Dominique Marchand, président de la Fdsea de la Vienne, « satisfait de la présence de Claude Bertaud », « se félicite de la nouvelle écoute » qu’offre le président du conseil général.
Le premier ministre vient de débloquer six millions d’euros. « Ce n’est qu’un début », clame Dominique Marchand. La délégation de la Frsea, des JA, de la FNO et des sections ovines ont rencontré le directeur de cabinet du préfet. Les attentes de la profession sont claires : « des mesures d’urgence pour pallier l’effondrement des trésoreries et des mesures de pérennisation de la filière ovine ». Il est temps d’aider l’élevage à passer le cap de l’année 2008.
Concrètement, les représentants sont venus demander 30 euros supplémentaires d’aides européennes à la brebis, une clarification des règles d’étiquetage de la viande fraîche, une année blanche pour les annuités d’emprunts et le droit pour les éleveurs de vacciner eux-mêmes leur cheptel.
La délégation est sortie satisfaite de la rencontre. « L’administration a pris conscience du mal être de la filière et des problèmes de notre production. Il n’y a pas de cause perdue d’avance. Il faut que les éleveurs fassent l’effort de vacciner contre la FCO tout en se battant pour le droit de le faire soi-même. » Une conférence régionale ovine est annoncée pour le 6 mai.
M-L. LLa mobilisation importante des éleveurs ovins a engendré un déplacement massif dans les rues de Poitiers.
Près de 400 personnes, selon les organisateurs, ont fait le déplacement. Deux cars des Deux-Sèvres et autant du Limousin sont venus en renfort. La manifestation de Poitiers s’inscrit dans un mouvement de grogne nationale et de raz-le-bol général.
« On est proche du bout. Soit on met la clé sous la porte, soit on obtient des aides pour s’en sortir. » La grogne est palpable dans les rangs, mais le défilé dans les rues de la capitale régionale s’est passé sans encombres. A peine quelques pétards sont venus troubler la tranquillité des moutons qui accompagnaient le cortège. La présence massive des forces de l’ordre encadrant la manifestation est « à la mesure de l’ampleur de la crise » pour Philippe Moinard.