FDSEA
L’environnement et la grande distribution focalisent le mécontentement
FDSEA
Lors de son conseil de rentrée, la FDSEA a décidé de faire une opération vérité sur les prix et les marges de la grande distribution. Ce qui ne l’empêche pas d’être vigilante sur la conditionnalité des aides et l’environnement.
Une opération collective d’achat et vente de paille va être organisée par la FDSEA.
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Lors du conseil de rentrée de la FDSEA qui s’est tenu le 11 septembre à Parthenay, l’ envolée des cours des céréales a été évoquée. Lequel a un revers pour les éleveurs de porcs et de volailles dont l’alimentation dépend de ce prix. Ces mêmes éleveurs sont aussi frappés par la hausse du prix de la paille dont les administrateurs s’inquiétaient déjà fin juillet. Leurs craintes sont confirmées aujourd’hui. Des adhérents du Bocage et de la Gâtine ont fait part de leurs besoins s’élevant au moins à 4 000 tonnes. Or les stocks disponibles dans la région et même en France sont au plus bas. Seule de la paille venue d’Espagne est disponible sur le marché mais pas à moins de 110 euros la tonne : « Trop cher ! », a-t-on entendu mardi.
Des solutions de substitution ont été évoquées notamment de la paille de maïs. Mais elle est loin d’avoir les qualités d’une paille de blé ou d’orge. D’autres évoquent un mélange blé-maïs. La FDSEA lance donc une « opération paille » qui consistera à mettre en relation des offreurs qui doivent se faire connaître et des demandeurs. La paille de maïs sera mise à disposition des acheteurs à un coût modique, à charge pour eux de la botteler le plus rapidement possible après la récolte de maïs, si les conditions météo de l’automne le permettent.
Des cours d’eau qui ne courent pas
La DDAF procède à un inventaire des cours d’eau, auquel elle associe « les gens du terrain ». Les syndicats locaux sont bien placés, comme les maires ou les présidents d’associations foncières, pour compléter ou actualiser ce qui est du ressort d’un établissement public, l’IGN (l’Institut géographique national). « Beaucoup de cours d’eau ou présentés comme tels n’en sont pas », disent des administrateurs, « ce sont parfois de simples chemins », ont constaté d’autres. Pour la FDSEA, il ne peut être question de retenir des rus qui, selon la jurisprudence, ne coulent pas pendant six mois de l’année, qui sont devenus un chemin de randonnée, ou encore qui traversent un stade ! « Les conséquences immédiates sont attendues sur les bandes enherbées, des zones à ne pas traiter ou qui devront être entretenues, mais on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir… », prévient Philippe Moinard, président de la FDSEA.
Conditionnalité toujours avec les directives bien-être animal. Interdire l’écornage, remettre en cause l’amputation de la queue des ovins telle qu’elle est pratiquée actuellement (avant une interdiction totale ?) ou encore aménager un local d’isolement pour les animaux malades s’ajoutent à une liste déjà. Car si les agents de la DSV se veulent conciliants et pédagogues dans un premier temps, les sanctions financières se profilent inévitablement.
Dans les grandes surfaces
« La hausse des prix agricoles n’est qu’un prétexte pour augmenter les prix à la consommation et faire pression sur les fournisseurs », estime la FDSEA.
Couper court à quelques contrevérités sera le mot d’ordre d’actions syndicales dans les prochains jours dans les grandes surfaces, pour expliquer aux consommateurs, la vérité sur les prix et les marges. « Le commerce équitable que les GMS se vantent tant de pratiquer doit commencer par payer les agriculteurs au juste prix », clame haut et fort le président de la FDSEA.
Des solutions de substitution ont été évoquées notamment de la paille de maïs. Mais elle est loin d’avoir les qualités d’une paille de blé ou d’orge. D’autres évoquent un mélange blé-maïs. La FDSEA lance donc une « opération paille » qui consistera à mettre en relation des offreurs qui doivent se faire connaître et des demandeurs. La paille de maïs sera mise à disposition des acheteurs à un coût modique, à charge pour eux de la botteler le plus rapidement possible après la récolte de maïs, si les conditions météo de l’automne le permettent.
Des cours d’eau qui ne courent pas
La DDAF procède à un inventaire des cours d’eau, auquel elle associe « les gens du terrain ». Les syndicats locaux sont bien placés, comme les maires ou les présidents d’associations foncières, pour compléter ou actualiser ce qui est du ressort d’un établissement public, l’IGN (l’Institut géographique national). « Beaucoup de cours d’eau ou présentés comme tels n’en sont pas », disent des administrateurs, « ce sont parfois de simples chemins », ont constaté d’autres. Pour la FDSEA, il ne peut être question de retenir des rus qui, selon la jurisprudence, ne coulent pas pendant six mois de l’année, qui sont devenus un chemin de randonnée, ou encore qui traversent un stade ! « Les conséquences immédiates sont attendues sur les bandes enherbées, des zones à ne pas traiter ou qui devront être entretenues, mais on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir… », prévient Philippe Moinard, président de la FDSEA.
Conditionnalité toujours avec les directives bien-être animal. Interdire l’écornage, remettre en cause l’amputation de la queue des ovins telle qu’elle est pratiquée actuellement (avant une interdiction totale ?) ou encore aménager un local d’isolement pour les animaux malades s’ajoutent à une liste déjà. Car si les agents de la DSV se veulent conciliants et pédagogues dans un premier temps, les sanctions financières se profilent inévitablement.
Dans les grandes surfaces
« La hausse des prix agricoles n’est qu’un prétexte pour augmenter les prix à la consommation et faire pression sur les fournisseurs », estime la FDSEA.
Couper court à quelques contrevérités sera le mot d’ordre d’actions syndicales dans les prochains jours dans les grandes surfaces, pour expliquer aux consommateurs, la vérité sur les prix et les marges. « Le commerce équitable que les GMS se vantent tant de pratiquer doit commencer par payer les agriculteurs au juste prix », clame haut et fort le président de la FDSEA.