Les chevriers mettent la pression sur le prix du lait
Les représentants des éleveurs caprins de Nouvelle-Aquitaine ont été reçus par les dirigeants de la centrale d’achats SCACHAP, à Ruffec. Avec l’objectif de ne pas être les oubliés lors des négociations sur les prix, notamment du lait de chèvre.
Alors que les négociations sont en cours avec la grande distribution sur la question des prix doit être clôturée au 1er mars, toutes filières confondues, les éleveurs caprins ne veulent pas être oubliés de la loi Egalim. Des représentants des 4 syndicats agricoles et de la Fédération régionale caprine (FRCap) ont été reçus par les dirigeants de SCACHAP, à Ruffec.
Dans un communiqué adressé aux responsables des laiteries du Grand Ouest, la Fédération régionale caprine a fait part de son inquiétude. « Malgré un bilan positif des négociations commerciales début 2020, indispensable et très attendu par les éleveurs, nous constatons de plus en plus que les engagements pris sur le prix d’achat des fromages de chèvre en marque nationale ou MDD (NDLR : marques de distributeurs) sont mis de côté par certaines enseignes, sous prétexte de vouloir préserver le pouvoir d’achat des Français dans le contexte de crise sanitaire ». « Certaines centrales d’achat sont à la traîne », note Odile Dupont, vice-présidente de FRCap. Le choix de la Scachap à Ruffec n’est pas anodin, puis ce qu’il s’agit d’un des sites d’approvisionnement d’E.Leclerc. « E.Leclerc pèse pour 22 % sur le marché de l’alimentaire », rappelle Odile Dupont. Les éleveurs de chèvres demandent un prix « juste » pour leur lait. « Le fromage de chèvre a continué à bien se vendre, même avec la covid. Nous demandons un calcul plus juste du prix de vente, alors que nos charges vont encore augmenter. »
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