Agronomie
Les couverts végétaux, couteaux suisses des agriculteurs
Les couverts végétaux sont préconisés depuis longtemps pour lutter contre
les pollutions de l’eau. François Périssat, conseiller en agroécologie de la chambre d’agriculture de la Vienne, plaide en faveur de leurs multiples autres atouts.
Les couverts végétaux sont préconisés depuis longtemps pour lutter contre
les pollutions de l’eau. François Périssat, conseiller en agroécologie de la chambre d’agriculture de la Vienne, plaide en faveur de leurs multiples autres atouts.
On sait les vertus des crucifères ou des graminées pour capter l’azote nitrique des sols, leur conférant le titre de pièges à nitrates. « Cette préoccupation a orienté l’obligation faite aux agriculteurs d’implanter des couverts, ouvre François Périssat, lors de la conférence sur les couverts végétaux de la journée de l’eau du 13 mai de l’Agrocampus de Venours (86). Or, cette obligation est subie et souvent mal vécue, déplore-t-il. Dommage, quand on sait le panel de services qu’ils peuvent apporter aux agriculteurs ».
Le conseiller en agroécologie de la chambre d’agriculture de la Vienne préconise de « dépasser l’approche qualité de l’eau pour parler des autres bénéfices des couverts ». Les intérêts sont nombreux : fertilité du sol, stocks fourragers, stockage du carbone, biodiversité, maîtrise des adventices ou de maladies.