Les délicates missions de l’ODG
L’Organisme de défense et de gestion de l’appellation Cognac doit assurer plusieurs missions pour répondre aux exigences de qualité de la plus prestigieuse eau-de-vie du monde. Son président, Eric Billhouet, les évoque après avoir fait le point sur les derniers événements.
La non-élection de la candidate du cognac Martell dans le collège du négoce à l’ODG, vous rend-elle difficile l’exercice de votre deuxième mandature ?
Éric Billhouet : Mon rôle de président est avant tout de fédérer les représentants des deux collèges de la viticulture et du négoce et de veiller à ce que tout le monde travaille dans la sérénité. Je n’ai aucun commentaire à apporter à cette affaire qui ne mérite pas d’être médiatisée outre mesure !
Avec le vécu des trois années de votre première mandature, pensez-vous que les missions de l’ODG sont perçues comme elles devraient l’être par l’ensemble des acteurs de la filière ?
E.B : Il est vrai qu’au départ, l’ODG aurait pu être considéré comme une source supplémentaire de contraintes pour les ressortissants de la filière mais les gens se sont vite rendus compte que nous n’étions pas là pour sanctionner mais plutôt pour conseiller, et que nos missions serviraient l’intérêt de tout le monde. Nous avons un rôle de formation et d’accompagnement, notre produit doit être irréprochable d’où le besoin de contrôles à plusieurs niveaux.
Contrôler plus de 4 000 viticulteurs et plusieurs dizaines de négociants et bouilleurs de profession, c’est un travail de titan ? Combien de temps vous accordez-vous pour le réaliser ?
E.B : Nous nous sommes donnés l’échéance 2020 pour y parvenir, sachant que chaque acteur de la filière doit être contrôlé tous les cinq ans. Aujourd’hui je crois pouvoir dire que...
...Lire notre interview complète dans La Vie Charentaise du 9 novembre.