Travaux
Les entrepreneurs du territoire sont au travail
Les entrepreneurs du territoire sont sur le terrain et s’adaptent pour éviter la propagation du virus.
Les entrepreneurs du territoire sont sur le terrain et s’adaptent pour éviter la propagation du virus.
Ces derniers mois n’avaient déjà pas été faciles pour les entrepreneurs des territoires (EDT). « La mauvaise météo nous a empêchés de travailler dans de bonnes conditions. Le potentiel de travail est là, mais le climat ne nous a pas permis de démarrer aux bonnes dates, confie Philippe Largeau, le président des EDT Nouvelle-Aquitaine, et vice-président de la FNDT. On a pris un mois de retard pour l’épandage » ! Désormais, c’est avec l’épidémie du coronavirus qu’il faut composer. Les ETA sont autorisées à maintenir leur activité.
Bien sûr, les gérants des EDT et leurs salariés doivent appliquer les mesures « barrières » en vigueur actuellement, que ce soit dans leurs ateliers, où le nombre de personnes est limité, ou lors de déplacements dans les exploitations. Mais les contraintes d’organisation ne s’arrêtent pas là : Philippe Largeau rappelle que les chauffeurs doivent désinfecter la cabine intérieure du tracteur au début et à la fin de chaque journée avec un spray désinfectant par exemple, ainsi que les poignées de portes de la cabine du tracteur. « Il ne faut pas non plus laisser monter quelqu’un dans la cabine du tracteur avec le chauffeur », précise Philippe Largeau. De nouvelles règles sont aussi à appliquer en matière de vêtements : la combinaison de travail doit être changée pour un ensemble propre chaque jour, ou alors, il faut utiliser une cotte jetable, qu’il faudra changer chaque jour.
Autre changement dans le quotidien de travail, les salariés des EDT vont devoir aussi apporter leur nourriture et boissons sur les exploitations où ils travaillent. Un repas qu’il n’est pas possible de prendre en commun : il y a évidemment interdiction d’entrer déjeuner dans la maison d’un client. De la même manière, pas question de partager à plusieurs salariés le même habitacle d’un véhicule pour se rendre chez un client. Si les temps s’annoncent compliqués, Philippe Largeau donne une priorité pour les EDT : « travailler en bonne intelligence ».