Fnsea 79
Les grandes surfaces, cibles du combat pour des prix rémunérateurs
Fnsea 79
Les conditions sont réunies depuis six mois pour que les prix à la production soient revalorisés. Des hausses dans les grandes surfaces sont un préalable que revendiquent les producteurs.
Michel Liaud, Bruno Lepoivre, Franck Grasset (SuperU Parthenay) et Alain Chabauty en pleine discussion.
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G. R.
Pour Alain Chabauty, secrétaire général de la Fnsea 79, quand un produit est gratuit dans une grande surface « c’est le producteur qui paye. Il est tellement facile de serrer la ceinture de celui qui est au bas de l’échelle ».
En fin de semaine dernière, une action « Notre travail, c’est pour un revenu », s’est déroulée à Parthenay. Les membres du conseil d’administration ont rencontré les directions des supermarchés Casino, Leclerc, Hyper U, Leader Price et Lidl de la ville. Avec un argument qui les concerne directement : « Nous n’acceptons pas de servir de variable d’ajustement au maintien des marges de la grande distribution sous couvert du pouvoir d’achat des consommateurs ».
La forte hausse des coûts de production et les accords entre distributeurs, industriels et Fnsea donnent des arguments aux syndicalistes. « Le 3 mai 2011, ont été signés des accords entraînant l’obligation de nouvelles négociations tarifaires des prix à la production en cas de variations excessives des prix de l’alimentation animale », rappelle Alain Chabauty.
« Et depuis l’été dernier les conditions d’application de cet accord sont réunies. » Mais malgré l’opération « A qui le tour ? » entre août et octobre, à Bressuire notamment, des hausses ont été observées dans le seul secteur de la volaille. « Pourquoi sommes-nous les seuls à devoir respecter les engagements que nous signons ?», s’étonne Sylvie Macheteau, présidente de la Fnsea 79 qui demande une « meilleure répartition des marges ».
« Les prix des matières premières que nous connaissons depuis plusieurs mois doivent constituer des repères dans les négociations en cours », poursuit-elle.
Les discussions sont généralement courtoises avec les responsables des GMS. Mais rien de concret n’en ressort. « Si l’on veut encore une production locale, pour votre enseigne et pour le consommateur, il faut que cet accord soit appliqué », martelait Alain Chabauty à l’attention du directeur Franck Grasset. Mais pour toute réponse, il n’a eu qu’un laconique : « Ce n’est pas moi qui négocie ». Ce qui n’empêche pas les syndicalistes de lui demander de faire état de ces revendications auprès de sa hiérarchie. Y compris sur leur vision des rabais, remises et autres
« avantages » pour le consommateur. « Ils sont fondamentalement néfastes pour le consommateur qui est déstabilisé. Il perd confiance. Des prix à la consommation toujours à la baisse écrasent les prix agricoles », résume Bruno Lepoivre, administrateur de la Fnsea 79.
En fin de semaine dernière, une action « Notre travail, c’est pour un revenu », s’est déroulée à Parthenay. Les membres du conseil d’administration ont rencontré les directions des supermarchés Casino, Leclerc, Hyper U, Leader Price et Lidl de la ville. Avec un argument qui les concerne directement : « Nous n’acceptons pas de servir de variable d’ajustement au maintien des marges de la grande distribution sous couvert du pouvoir d’achat des consommateurs ».
La forte hausse des coûts de production et les accords entre distributeurs, industriels et Fnsea donnent des arguments aux syndicalistes. « Le 3 mai 2011, ont été signés des accords entraînant l’obligation de nouvelles négociations tarifaires des prix à la production en cas de variations excessives des prix de l’alimentation animale », rappelle Alain Chabauty.
« Et depuis l’été dernier les conditions d’application de cet accord sont réunies. » Mais malgré l’opération « A qui le tour ? » entre août et octobre, à Bressuire notamment, des hausses ont été observées dans le seul secteur de la volaille. « Pourquoi sommes-nous les seuls à devoir respecter les engagements que nous signons ?», s’étonne Sylvie Macheteau, présidente de la Fnsea 79 qui demande une « meilleure répartition des marges ».
« Les prix des matières premières que nous connaissons depuis plusieurs mois doivent constituer des repères dans les négociations en cours », poursuit-elle.
Les discussions sont généralement courtoises avec les responsables des GMS. Mais rien de concret n’en ressort. « Si l’on veut encore une production locale, pour votre enseigne et pour le consommateur, il faut que cet accord soit appliqué », martelait Alain Chabauty à l’attention du directeur Franck Grasset. Mais pour toute réponse, il n’a eu qu’un laconique : « Ce n’est pas moi qui négocie ». Ce qui n’empêche pas les syndicalistes de lui demander de faire état de ces revendications auprès de sa hiérarchie. Y compris sur leur vision des rabais, remises et autres
« avantages » pour le consommateur. « Ils sont fondamentalement néfastes pour le consommateur qui est déstabilisé. Il perd confiance. Des prix à la consommation toujours à la baisse écrasent les prix agricoles », résume Bruno Lepoivre, administrateur de la Fnsea 79.