Les irrigants veulent être mieux entendus
Si la campagne d'irrigation 2024 s'est déroulée sans obstacles majeurs, les irrigants de la Vienne n'ont pas pour autant l'esprit libéré. Ils s'agacent d'une pression sur leur activité toujours palpable, avec toujours au-dessus de leur tête la menace de l'application des études Hmuc.
Si la campagne d'irrigation 2024 s'est déroulée sans obstacles majeurs, les irrigants de la Vienne n'ont pas pour autant l'esprit libéré. Ils s'agacent d'une pression sur leur activité toujours palpable, avec toujours au-dessus de leur tête la menace de l'application des études Hmuc.

Si les précipitations records de ces derniers mois ont permis aux nappes de se recharger, elles ont aussi énormément perturbé les chantiers de semis, auxquels se sont ajoutés l'arrivée de maladies, et le développement d'adventices. "On a entendu en commission locale de l'eau en 2023, des soi-disant spécialistes expliquer qu'il y aurait moins d'années avec des excès de pluies ! Il faut regarder encore maintenant l'état de nos parcelles !", ironise Nicolas Giraud, président de l'Adiv, tout en craignant, avec les pluies tombées cet hiver, que la campagne 2025 ne s'annonce pas beaucoup mieux.