Les maires charentais-maritimes engagés « pour la planète »
86 communes de Charente-Maritime ont rejoint un nouveau mouvement « apolitique », afin de mettre en commun leurs initiatives locales en faveur de l’environnement.
C’est à Bourgneuf, l’une des plus petites communes de l’agglomération de La Rochelle, que les élus membres de l’association ‘‘Les Maires pour la planète’’ ont présenté leur engagement le 23 février. Derrière ce nom très ‘‘global’’ se cache une initiative 100 % charentaise-maritime, qui regroupe déjà 86 maires et leurs collectivités derrière eux. La liste des communes participantes témoigne d’une belle diversité géographique, avec des communes allant de l’île de Ré aux Trois-Monts en passant par les Vals de Saintonge ou la côte royannaise. Des communes plutôt urbaines comme Aytré ou Saint-Georges-de-Didonne côtoie des municipalités essentiellement rurales, telles Orignolles ou Nuaillé-sur-Boutonne. Les grandes villes de plus de 10 000 habitants, en revanche, sont encore absentes de ce mouvement où l’on retrouve par contre Saint-Jean-d’Angély et Surgères. L’association est présidée par l’hôte du jour, le maire de Bourgneuf, Vincent Paul-Roland. L’élu UDI est secondé par trois conseillers départementaux, Sylvie Marcilly (vice-présidente), Alexandre Grenot (trésorier) et Stéphane Villain (secrétaire), tandis que le Conseil Départemental et l’Association des maires de Charente-Maritime sont présentés comme un soutien de l’initiative. Mais « Les Maires pour la planète se veut apolitique et revendique la volonté d’unir les initiatives locales pour un Département qui s’engage au service de la planète », assure l’association.
Partant du constat que « le réchauffement climatique est inéluctable », que « l’attente des concitoyens à l’égard de leurs communes pour agir en faveur de l’environnement s’est considérablement accrue ces dernières années » et que les maires restent pour la plupart dans l’incapacité de répondre seuls à ces problèmes, les membres des ‘‘Maires pour la planète’’ ont défini sept axes d’action : les transports, l’énergie, l’alimentation, le cadre de vie, l’entretien des espaces et des bâtiments publics, la gestion des déchets et la formation/transmission/communication des bonnes pratiques. Pour le volet alimentaire, il s’agira notamment de renforcer la promotion des circuits courts et de la production locale, notamment dans les restaurants scolaires. La « préservation des espaces naturels » fait aussi partie des objectifs annoncés.