Irrigation
Les mètres cubes de la colère
Irrigation
Vendredi 8 février, répondant à l’appel de l’association des irrigants, 150 agriculteurs sont allés à la DDA défendre l’irrigation en Deux-Sèvres.
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Qui du « rouleau compresseur » – c’est ainsi que Philippe Leyssene président de la commission environnement de la FDSEA qualifie l’étude du BRGM – ou des irrigants en colère aura le dernier mot. Ce vendredi matin, bien malin qui se risquerait au pronostic. Seule certitude le rapport de force s’est engagé. Dominique Perrin, directeur-adjoint de la Direction départementale de l’agriculture, d’abord venu, a tourné les talons refusant l’échange. La destruction du bitume public par les manifestants ne pouvant être une introduction au dialogue.
Calculs
Stupéfaits, c’est entre eux que les exploitants ont symboliquement exprimé leurs revendications. « Nous sommes favorables à un retour à l’équilibre entre la ressource disponible et la consommation d’eau », clame Philippe Charles président de l’AIDS. La mesure de l’effort que l’on s’apprête à imposer à la profession agricole n’est pas à son goût. Commandé par la Diren conformément à la mise en œuvre de la loi sur l’eau, ce travail annonce « sur la période d’étiage et pour de nombreux secteurs du département, un déficit que l’on conteste », poursuit l’irrigant. Selon l’Aids, les données à partir desquelles l’étude a été conduite « n’ont pas été validées par les hydrogéologues ». C’est ainsi que le cumul des précipitations « données essentielles pour le calcul des équilibres, juge Philippe Charles, est celui de La Rochelle quand il devrait être celui du Mellois ». Le syndicaliste fustige également la période de référence retenue pour les calculs. « Les cinq dernières années. Une période sèche ». Et de rappeler qu’entre les années aux faibles précipitations et les années normales, le solde varie de plus ou moins 400 millimètres.
« Pour de nombreux jeunes dont les projets ont été validés par la CDOA, l’irrigation a été support de l’installation », indiquait en fin de matinée le leader de la manifestation, appelant des délais dans la mise en application du plan d’équilibre. Quinze ans, c’est le temps dont les irrigants disent avoir besoin pour se retourner par la création de réserves de substitutions. « L’heure est à la sécurisation des systèmes », revendique Philippe Charles largement soutenu par les irrigants de la Vienne, venus par solidarité. « À chaque mètre cube que l’administration nous empêchera de prélever dans le milieu devra correspondre un mètre cube de stockage ». S’ils ne sont pas entendus, les irrigants menacent de démonter les compteurs d’eau.
Calculs
Stupéfaits, c’est entre eux que les exploitants ont symboliquement exprimé leurs revendications. « Nous sommes favorables à un retour à l’équilibre entre la ressource disponible et la consommation d’eau », clame Philippe Charles président de l’AIDS. La mesure de l’effort que l’on s’apprête à imposer à la profession agricole n’est pas à son goût. Commandé par la Diren conformément à la mise en œuvre de la loi sur l’eau, ce travail annonce « sur la période d’étiage et pour de nombreux secteurs du département, un déficit que l’on conteste », poursuit l’irrigant. Selon l’Aids, les données à partir desquelles l’étude a été conduite « n’ont pas été validées par les hydrogéologues ». C’est ainsi que le cumul des précipitations « données essentielles pour le calcul des équilibres, juge Philippe Charles, est celui de La Rochelle quand il devrait être celui du Mellois ». Le syndicaliste fustige également la période de référence retenue pour les calculs. « Les cinq dernières années. Une période sèche ». Et de rappeler qu’entre les années aux faibles précipitations et les années normales, le solde varie de plus ou moins 400 millimètres.
« Pour de nombreux jeunes dont les projets ont été validés par la CDOA, l’irrigation a été support de l’installation », indiquait en fin de matinée le leader de la manifestation, appelant des délais dans la mise en application du plan d’équilibre. Quinze ans, c’est le temps dont les irrigants disent avoir besoin pour se retourner par la création de réserves de substitutions. « L’heure est à la sécurisation des systèmes », revendique Philippe Charles largement soutenu par les irrigants de la Vienne, venus par solidarité. « À chaque mètre cube que l’administration nous empêchera de prélever dans le milieu devra correspondre un mètre cube de stockage ». S’ils ne sont pas entendus, les irrigants menacent de démonter les compteurs d’eau.