Les prairies naturelles comme alliées de l'élevage
Éleveur ovin à Plaisance, Tony Massé a basé son système sur une conduite extensive, avec 100 % de prairies naturelles. Économes en intrants et en temps de travail, elles se présentent comme des surfaces intéressantes dans un contexte de changement climatique.
Éleveur ovin à Plaisance, Tony Massé a basé son système sur une conduite extensive, avec 100 % de prairies naturelles. Économes en intrants et en temps de travail, elles se présentent comme des surfaces intéressantes dans un contexte de changement climatique.
Blandine Grillon, botaniste indépendante, au milieu d'une prairie naturelle, analyse plusieurs espèces végétales qui ont été collectées sur place. Les participants à la porte ouverte, organisée par le Civam et la LPO chez Tony Massé, à Plaisance, lui ont coupé du plantain, "une plante résistante à la sécheresse et au piétinement", commente-t-elle, mais aussi du trèfle violet, de l'achillée millefeuille, du chardon, de la bardane, du jonc, carotte sauvage, agrostis… "Dans une prairie naturelle, on peut trouver jusqu'à une quinzaine de graminées et autant de légumineuses", précise la botaniste. Cette diversité floristique est vue comme un atout pour Tony Massé, éleveur ovin, avec un troupeau de 750 brebis. "Pour moi, il n'y a pas de mauvaises plantes. Quasiment toutes sont exploitées par les animaux", remarque l'éleveur qui a fait le choix de mener son troupeau en plein air intégral avec 160 ha de prairies naturelles.