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« Les prix ne se forment pas que de bonnes intentions »

Les bonnes intentions y sont. Localement, certains responsables professionnels sont sceptiques. D’autres jugent qu’une ambiance est créée. Il faut se prendre en main et avancer sur cette voie qui doit redonner de la valeur à la production.

Emmanuel Macron lors de son annonce dans le cadre des États généraux de l’alimentation mercredi 11 octobre, à Rungis sur le marché d’intérêt national.
Emmanuel Macron lors de son annonce dans le cadre des États généraux de l’alimentation mercredi 11 octobre, à Rungis sur le marché d’intérêt national.
© Delphine Jeanne

De l’avis de bon nombre de responsables professionnels de la région, la méthode Coué ne suffira pas à faire évoluer les relations commerciales qui « privent l’agriculture de la part de la valeur ajoutée qui lui revient, note Philippe Chazette, président d’Interbev Nouvelle-Aquitaine. Les prix ne se forment pas que de bonnes intentions », affirme celui qui est par ailleurs responsable OP. Comme ce dernier, Christophe Limoges, président du Criel Poitou-Charentes, est interrogatif quant aux conséquences positives des annonces faites par Emmanuel Macron mercredi 11 octobre. Le responsable professionnel veut bien croire que l’on puisse travailler en dehors du champ libéral de l’offre et de la demande, mais craint qu’un certain nombre de règles juridiques ne fassent obstacle. Le droit européen de la concurrence empêche encore à ce jour de discuter les prix au sein des interprofessions. « Quant à l’efficacité du coût de production pour influencer les négociations, je suis dubitatif. Depuis quelques années, nos outils essaient, lors des échanges avec la grande distribution, de faire valoir leur légitimité. Jusqu’à aujourd’hui, l’argument n’a jamais été entendu ».

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