Retraité
Les retraités ont été reçus par le préfet
Retraité
Les anciens exploitants ont rappelé au préfet Régis Guyot, la loi et autres engagements en matière de retraite.
Les anciens exploitants ne veulent pas être oubliés.
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Guy du Repaire
Alors que le débat sur les retraites est, à nouveau, engagé entre les pouvoirs publics et les organisations syndicales de salariés, les anciens exploitants ne veulent pas être oubliés.
Mardi, une délégation conduite par Louis Gayot, président de la section des anciens exploitants de la FDSEA, a été reçue par le préfet. Ils lui ont présenté leurs nombreuses revendications.
Les revendications
Parmi celles-ci, figurent les promesses faites par le président de la République pendant la campagne électorale, il y a un an. Il les a rappelées lors du congrès de la FNSEA, à Nantes, en avril, quand il justifiait ce projet « au nom de la dignité des retraités de l’agriculture » pour lesquels il annonçait une revalorisation des retraites avant la fin du mois de juin. « Alors que le montant moyen des retraites est inférieur à 1 500 euros par mois, plus de la moitié des 61 344 retraités, retraités de l’agriculture, conjoints et aides familiaux ne touchent pas le minimum vieillesse qui est de 628 euros par mois », insiste Louis Gayot. Encore, précisait-il, que cette somme est le maximum alloué à ceux qui ont cotisé pendant une carrière complète soit 37,5 années.
Cette semaine, ils étaient des milliers à manifester à Clermont-Ferrand et à Dijon. « Cette action est nationale, mais ici, nous voulons régler ce problème par le dialogue », a-t-il poursuivi.
Une loi sur la retraite complémentaire obligatoire prévoit qu’elle doit atteindre 75 % du Smic net. « On est loin des engagements pris », poursuit-il. Et la loi Fillon de 2003 a instauré pour les salariés, une retraite minimum équivalente à 85 % du Smic. « Pourquoi pas nous ? », demandent les anciens exploitants, puisque la loi prévoit « un traitement équitable quelles que soient les activités professionnelles passées ».
Pas moins de douze demandes précises ont été remises au préfet : RCO, retraite des conjointes, réversion, minorations, années d’invalidité, perte d’autonomie, taux de réversion, bonification par enfant, etc.
G. R.
Mardi, une délégation conduite par Louis Gayot, président de la section des anciens exploitants de la FDSEA, a été reçue par le préfet. Ils lui ont présenté leurs nombreuses revendications.
Les revendications
Parmi celles-ci, figurent les promesses faites par le président de la République pendant la campagne électorale, il y a un an. Il les a rappelées lors du congrès de la FNSEA, à Nantes, en avril, quand il justifiait ce projet « au nom de la dignité des retraités de l’agriculture » pour lesquels il annonçait une revalorisation des retraites avant la fin du mois de juin. « Alors que le montant moyen des retraites est inférieur à 1 500 euros par mois, plus de la moitié des 61 344 retraités, retraités de l’agriculture, conjoints et aides familiaux ne touchent pas le minimum vieillesse qui est de 628 euros par mois », insiste Louis Gayot. Encore, précisait-il, que cette somme est le maximum alloué à ceux qui ont cotisé pendant une carrière complète soit 37,5 années.
Cette semaine, ils étaient des milliers à manifester à Clermont-Ferrand et à Dijon. « Cette action est nationale, mais ici, nous voulons régler ce problème par le dialogue », a-t-il poursuivi.
Une loi sur la retraite complémentaire obligatoire prévoit qu’elle doit atteindre 75 % du Smic net. « On est loin des engagements pris », poursuit-il. Et la loi Fillon de 2003 a instauré pour les salariés, une retraite minimum équivalente à 85 % du Smic. « Pourquoi pas nous ? », demandent les anciens exploitants, puisque la loi prévoit « un traitement équitable quelles que soient les activités professionnelles passées ».
Pas moins de douze demandes précises ont été remises au préfet : RCO, retraite des conjointes, réversion, minorations, années d’invalidité, perte d’autonomie, taux de réversion, bonification par enfant, etc.
G. R.