Les signes de qualité gagnent des parts de marché
AG de l’association picto-charentaise : bonne nouvelle, les volumes d’agneaux, vendus sous les démarches qualité de l’ODG, ont augmenté en 2016.
«On consomme de moins en moins de viande d’agneau. C’est continuellement en baisse depuis 2005-2006», observe Anne-Sophie Duval, en charge de la communication sur la viande ovine et les viandes sous signes de qualité à Interbev. «En 3 ans, on enregistre -9 380 t de viande d’agneau achetée», et «le nerf de la guerre, c’est la perte de consommateurs !» «En 2015, un foyer sur deux achète de la viande d’agneau, et ceux qui achètent le plus, ont plutôt plus de 50 ans.» La section Ovin d’Interbev met donc en place des opérations «pour aller chercher de plus jeunes consommateurs et les convaincre d’acheter de la viande d’agneau plus régulièrement». «On fait des campagnes de communication dans les points de vente et on travaille aussi sur l’offre produit pour faire évoluer l’image de la viande d’agneau. Aujourd’hui, le gigot, l’épaule, ça ne fait plus rêver les gens !»Une démarche que n’hésite pas non plus à appliquer l’ADPAP: au dernier Salon de l’agriculture, pour promouvoir l’Agneau du Poitou-Charentes IGP et l’Agneau Label Rouge Le Diamandin, «nous avions cette année notre propre espace», indique Audrey Tessereau, chargé de mission à l’ADPAP. Démonstrations de découpe et dégustations, récompenses de points de vente et d’exploitations… Des moyens pour la viande d’agneau de se réinventer pour séduire le grand public.
lire la suite dans notre dédition papier du 21 juillet