Dans les médias nationaux
Les syndicalistes sur le devant de la scène
En amont de la grande manifestation du 27 novembre, Alain Chabauty, président de la Fnsea 79, intervenait sur France Info.
Dénigrement ; pression sur les prix ; loi contre les pesticides ; augmentation des charges ; pour la Fnsea, il était urgent de passer à l’action « pour amener le ministre de l’agriculture à arrêter de parler et à agir », commentait sur le plateau de télévision l’élu professionnel des Deux-Sèvres. Le mouvement national, construit autour d’actions à répétition en l’absence d’avancée, attend de l’État des engagements sur l’approvisionnement des restaurants collectifs, et particulièrement scolaires. « Il faut servir des produits français à nos enfants. Nous sommes prêts à fournir », certifiait l’éleveur des Deux-Sèvres. Parallèlement, et afin que les vocations puissent s’exprimer, Alain Chabauty rappelait la nécessité de construire les prix autour des coûts de production. « En 2020, les départs à la retraite vont être multipliés par deux », précisait-il, affirmant « qu’agriculteur est un super métier », il faut aider les jeunes à s’y engager. « Les prix de nos produits sont au même niveau qu’il y a trente ans ».
Il faut arrêter de parler et agir", demande Alain Chabauty au ministre.
Quelques jours plus tard, une autre figure locale s’exprimait cette fois-ci dans le Monde. Philippe Coutant, ancien porte-parole de la Confédération paysanne du département, cosignait une tribune dénonçant « une agriculture principalement focalisée sur l’utilisation des pesticides et sur l’élevage industriel », avant de certifier « que la remise en cause du modèle agro-industriel dominant n’est pas de l’agribashing ! Il ne s’agit pas de dire que l’agriculture est mauvaise, maléfique, ou que les urbains n’aiment pas les agriculteurs ! Il s’agit de critiquer un modèle qui entraîne les agriculteurs et notre société dans le mur ».
Un modèle qui entraine les agriculteurs et notre société dans le mur", critique Philippe Coutant