Covid-19
Les ventes se feront de gré à gré
Les ventes des stations génétiques des races Charolaise et Parthenaise sont modifiées, tout comme le commerce des animaux de boucherie de haute valeur génétique.
Les ventes des stations génétiques des races Charolaise et Parthenaise sont modifiées, tout comme le commerce des animaux de boucherie de haute valeur génétique.
Les habitudes changent dans l’urgence de la situation. Le Covid-19 et les mesures de protection des populations associées ont amené les opérateurs à structurer de nouveaux fonctionnements. Les stations d’évaluation génétique de la race charolaise, au Campus des Sicaudières, et de la race parthenaise, au lycée agricole de Melle, modifient leurs systèmes de vente. Les enchères, respectivement programmées vendredi 20 et mardi 24 mars, sont remplacées par une vente en direct chez les propriétaires. « Les taureaux évalués, et donc inscrits, de qualité, génotypés et sain d’ataxie, sont disponibles. Le catalogue et les fiches de chaque animal ont été largement diffusés (Herd Book Charolais ; Campus des Sicaudières ; France Parthenaise ; ). Les ventes se feront de gré à gré », explique Arnaud Oble, directeur de la station.
L'espoir d'un marché dynamique
La foire concours d’animaux de boucherie de Lezay, qui devait avoir lieu jeudi et vendredi, est transformée. Le rassemblement des 185 animaux inscrits n’aura pas lieu. « Les besoins de la distribution restent importants, alors que les éleveurs ont travaillé ces dernières semaines pour que les animaux soient au top. En conséquence, nous diffusons le catalogue de la foire aux acheteurs qui avaient annoncé leur participation. Les ventes se feront de gré à gré. Et comme les frontières sont fermées, j’espère que le marché sera bon. La viande de second choix laisse la place à la production française. Une bonne chose ».
Les agriculteurs qui avaient fait le choix de présenter des animaux se verront remettre un diplôme. Ils pourront les récupérer mardi 24 mars au marché de Lezay entre 9 h et 12 h. « Ce document atteste de la qualité des animaux. Bien entendu, il n’y aura pas de classement. J’espère que la razzia qui a lieu sur les produits alimentaires ces derniers jours, contribuera à une bonne rémunération des éleveurs ».