Grippe aviaire
L’IAHP, épée de Damoclès pour les éleveurs avicoles
Comme l’année dernière à la même période, l’épidémie d’influenza aviaire prend de l’ampleur. Des mesures de précaution strictes sont de nouveau appliquées, pesant lourdement sur le quotidien, la trésorerie et le moral des éleveurs.
Comme l’année dernière à la même période, l’épidémie d’influenza aviaire prend de l’ampleur. Des mesures de précaution strictes sont de nouveau appliquées, pesant lourdement sur le quotidien, la trésorerie et le moral des éleveurs.
Cinq foyers avérés à Largeasse ayant déjà conduit à des dépeuplements préventifs dans un rayon d’un kilomètre, un cas à La Chapelle-Saint-Laurent, des foyers sporadiques dans d’autres départements…
Sans surprise, le scénario de la grippe aviaire se répète. Un mauvais film. « Il n’y a pas pour l’instant l’effet tache d’huile qu’il y avait l’année dernière, note Alexis Baillargeau, responsable de la section aviculture à la Fnsea 79. On peut espérer que les dépistages systématiques portent leurs fruits ».
La profession n’en demeure pas moins très inquiète. « Avec ce virus qui circule avec le vent, on a vu des élevages ultra sécurisés, avec filtrage d’air, être quand même contaminés, continue-t-on à la Fnsea 79. Et puis certaines filières n’ont pas repris, ou quelques mois seulement. La situation est difficile ».