Conjoncture
L’Idele détaille les impacts des crises dans les chèvreries
D’après les hypothèses Idele, le coût de production des éleveurs augmenterait de 70 à 140 €/1 000 l par rapport à 2021. Un surcoût auquel il faudra ajouter les achats supplémentaires d’aliments pour combler les déficits, de 10 à 20 €/1 000 l suivant les régions.
D’après les hypothèses Idele, le coût de production des éleveurs augmenterait de 70 à 140 €/1 000 l par rapport à 2021. Un surcoût auquel il faudra ajouter les achats supplémentaires d’aliments pour combler les déficits, de 10 à 20 €/1 000 l suivant les régions.
En juillet 2022, l’indice Ipampa lait de chèvre a augmenté de 22,7 % par rapport à juillet 2021. Le prix des aliments achetés, qui représente plus de la moitié des charges de l’indice, a quant à lui augmenté de 28,6 %. En parallèle, le carburant, les engrais et les matériaux ont aussi vu leur prix s’envoler. Depuis février 2021, les bilans mensuels battent des records et n’ont jamais été aussi élevés depuis la création de l’indice.
Face à la crise, l’Idele a établi deux hypothèses, haute et basse, en se basant sur l’échantillon des élevages du réseau Inosys. En effet, la volatilité des marchés empêche d’établir des prévisions fiables.
Selon ces hypothèses, le poste aliments pourrait augmenter de 23,9 % (hypothèse basse) à 40 % (hypothèse haute), le poste carburants de 62,2 % à 83 % et le poste engrais de 72,1 % à 300 %.