L’IDELE fait le point sur les évolutions des performances de l’élevage bovin viande
Entre flambée des prix des matières premières et décapitalisation, l’élevage bovin viande est à la peine. Le 27 juin, l’Institut de l’élevage faisait le point sur la question dans un webinaire baptisé « Quelles évolutions récentes et leviers d'adaptation des systèmes bovins allaitants de Nouvelle-Aquitaine dans le contexte actuel ? »
Entre flambée des prix des matières premières et décapitalisation, l’élevage bovin viande est à la peine. Le 27 juin, l’Institut de l’élevage faisait le point sur la question dans un webinaire baptisé « Quelles évolutions récentes et leviers d'adaptation des systèmes bovins allaitants de Nouvelle-Aquitaine dans le contexte actuel ? »

C’est dans le contexte de hausses de charges que nous connaissons depuis le début du conflit ukrainien que l’Idele a fait le point sur l’évolution des élevages bovins allaitants dans un webinaire. Outre l’évolution des structures, des moyens de production et des revenus, l’impact de la conjoncture sur les performances économiques a aussi été abordé. Enfin, l’institut a évoqué des leviers et des pistes d’adaptation pour des systèmes plus résilients à l’avenir. Entre 2014 et 2020, 56 élevages bovins ont été suivis : naisseurs en blondes d’Aquitaine, en Limousines et naisseurs engraisseurs en Limousines. Sur cette période, marquée par des épisodes de sécheresse mais aussi sanitaires (FCO, Covid, …) et politiques (réforme de la PAC), l’Idele fait plusieurs constats. Alors que les structures s’accroissent, même si on observe un tassement après 2017, la main d’œuvre se stabilise et la main d’œuvre bénévole est en recul. Les exploitants évoquent une saturation au niveau du travail.