LILCO : A la recherche des marches de progrès
L’année a été difficile pour la filière laitière. Si ce n’est pas un scoop, cela prend un relief particulier lorsque cela est dit à l’assemblée générale du laboratoire interprofessionnel laitier de Surgères. «Cette crise qui dure» impacte depuis quelques années toute la filière régionale et la fin des quotas ou la surproduction ne sont que deux des phénomènes de causalité. A côté la «reprise» dans la filière caprine fait renaître l’espoir. Même si la météo est venue en fin d’année 2016 perturber cette remontée. Presque 1 % des volumes livrés en plus, c’est la note d’un frémissement. Depuis 1973, la Lilco livre les résultats d’analyses, dont certains servent au paiement du lait, d’autres au conseil du contrôle laitier ou de la qualité. Même si les flacons ont changé de contenance, si l’accord interprofessionnel pour plus de fréquences d’analyses cette année, c’est toujours et encore le ballet des paniers d’échantillons, 10 844 593 dosages, qui passent de camionnettes en machines d’analyses, puis en listing d’ordinateurs pour finir d’un côté en flacons nettoyés de l’autre en feuille d’analyses consultables. « Après une diminution de 2,12 % en 2015, l’activité 2016, impacté par la mauvaise conjoncture est également en forte baisse de 5,06% » résume Georges Lautier du Lilco, «cette activité s’effectue sur 27 départements et six régions administratives, pour 32 entreprises et 13 contrôles laitiers.»
Lire la suite dans l’édition papier du 28 avril