Lupin: une culture de diversification, et bien valorisée
Si les protéines végétales font de plus en plus parler d’elles ces dernières années, elles n’ont pas attendu cette notoriété pour s’installer dans les champs. Exemple à Celle-Lévescault, où Didier Dupont a intégré du lupin dans ses rotations depuis une douzaine d’années, qu’il valorise grâce aux débouchés assurés par Terrena.
Les terres rouges à châtaigniers, c’est parfait pour le lupin. Et c’est pour cette raison que Terrena travaille sur l’implantation de ce protéagineux depuis une trentaine d’années, et a même implanté une station d’essai à Lusignan. « Pour les agriculteurs, c’est une façon de diversifier les cultures, et c’est une réponse aux demandes sociétales sur les protéines végétales » lance Éric Barrière. Le directeur Poitou Limousin au sein de Terrena explique que pour la récolte 2021, 1600 hectares ont été implantés sur ce territoire, par une centaine d’agriculteurs. À Celle-Lévescault, Didier Dupont a semé ses premiers lupins il y a une douzaine d’années.