Luttes naturelles : l’état des brebis fait la différence
En lutte naturelle de printemps comme d’automne, l’état corporel des brebis à l’introduction des béliers et à son évolution pendant la lutte influence de façon importante le nombre de femelles gestantes.
En lutte naturelle de printemps comme d’automne, l’état corporel des brebis à l’introduction des béliers et à son évolution pendant la lutte influence de façon importante le nombre de femelles gestantes.
Si les brebis présentent une note d’état corporel supérieure ou égale à 3 en début de lutte (sur une échelle de 0 à 5, de très maigre à très grasse), 90 % d’entre elles sont gestantes même si elles ne prennent pas de poids pendant la lutte. En revanche, si les femelles sont assez maigres (note d’état corporel strictement inférieure à 3), une prise d’état est nécessaire pour obtenir un taux de fertilité de 80 %. Enfin, pour les brebis qui mettent toujours bas à la même époque (sans accélération), le taux de fertilité atteint 93 % dans cette étude (conduite en 2020 et 2021 avec 3 459 brebis de races Limousine, Romane et Grivette issues de 9 élevages de Haute-Vienne, Creuse et Corrèze) pour les brebis maigres dont la note d’état corporel est majorée pendant la lutte.