Covid-19
Lezay, Parthenay : plus de cotations actuellement en Deux-Sèvres
A Lezay, comme à Parthenay, les acteurs des marchés sont inquiets. Les cotations n’ont plus lieu depuis deux semaines alors que Pâques pour les agneaux, et la Pentecôte pour les veaux, sont des échéances importantes.
A Lezay, comme à Parthenay, les acteurs des marchés sont inquiets. Les cotations n’ont plus lieu depuis deux semaines alors que Pâques pour les agneaux, et la Pentecôte pour les veaux, sont des échéances importantes.
Les marchés aux bestiaux sont autorisés par la préfecture dès lors où les mesures visant à faire obstacle à la circulation du virus sont mises en œuvre. Soumis à la même règle, les deux marchés du département, Lezay et Parthenay, ont réagi différemment. Pour autant, cette semaine, ni l’un, ni l’autre, n’ont pu coter.
La mairie de Lezay, attachée à sa mission de service public, a décidé cette semaine de maintenir l’activité, malgré l’absence d’opérateurs. « Un plexiglas a été installé à l’accueil pour protéger l’hôtesse. Les masques, gants et gels hydroalcooliques qui se trouvaient dans les écoles aujourd’hui fermées ont été mis à disposition des agents communaux au travail », explique Sébastien Suire, élu en charge de l’activité. Ces aménagements ont été réalisés dans l’urgence. Mardi, le marché a ouvert ses portes. « 598 veaux, quand il s’en négocie 1200 habituellement, ont été accueillis. Le commerce a eu lieu. En revanche, le quorum nécessaire chez les opérateurs pour coter n’a pas été atteint » précise le responsable.
Mise en relation
A Parthenay, dès le 17 mars, et pour assurer la sécurité de chacun, le marché s’est adapté. Si la vente au cadran, en bovin, n’a plus lieu, l’équipe a assuré trois horaires de rassemblement pour le marché ovin.
« Un par acheteur intéressé », explique Thomas Fazilleau, salarié en charge du marché. Trois fois 120 agneaux ont ainsi pu être échangés. Néanmoins, il n’y a pas eu de cotation ; pas plus que ce mercredi même si nous avons renouvelé l’opération d’allotement pour deux acheteurs ».
Malgré l’absence de cotation officielle, les opérateurs ont essayé de jauger le marché. A Lezay, la tendance semble être à la stabilité. A Parthenay, on ressent une baisse. Elle pourrait être de 20 à 30 euros environ.
En cette période de confinement, l’activité tourne au ralenti. Les opérateurs le déplorent. Denis Coudreau, président du marché de Parthenay, veut croire en l’avenir. Interpellé par des gens qui ne fréquentent pas aujourd’hui les lieux, il espère que demain, l’outil sera davantage utilisé. "S’il est utile en période de crise, il faut savoir le maintenir quand tout va bien", fait-il remarquer.
Retrouver les cotation sur la FMBV