Moissons : « du jamais vu depuis 20 ans »
Les céréaliers sont encore nombreux à scruter le ciel et les relevés météo pour terminer leurs récoltes en blé, en orge ou en colza. Une fin de campagne qui traîne en longueur et qui a déjà un impact sur les rendements et la qualité des récoltes.
Face à une météo capricieuse, les céréaliers ont peu d’options pour tirer le meilleur de leur production. La succession depuis le début du printemps d’un épisode de sécheresse, suivi de la grêle en mai a fragilisé les cultures. « Il y a eu un peu de dégâts et à ça s’est ajoutée la forte pluviométrie depuis fin juin », constatent Tony Fouché et Laurent Clochard, codirecteurs de la Coop de Mansle. Une météo qui a compliqué la bonne gestion des parcelles, induisant des récoltes parfois très hétérogènes notamment avec la multiplication d’averses extrêmement localisées. Les situations sont plus variées que jamais avec parfois de grosses variations d’une parcelle à l’autre. « Les agriculteurs vont devoir gérer davantage à la parcelle, plutôt qu’à la culture pour valoriser au mieux leurs apports azotés », conclut Lise Gouaud-Lecoq, conseillère Grandes Cultures à la Chambre d’agriculture de la Charente.
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