Bovins viande
Naisseur et engraisseur, une stratégie qui peut fonctionner
Ce n’est pas le prix de vente et les aides qui arrivent en premier dans l’approche de la rentabilité d’un élevage de viande bovine mais bien les charges, puis le nombre de kilos de viande vive produit par éleveur. L’équilibre pour les hommes et la cohérence du système animaux/sols font aussi la différence.
Ce n’est pas le prix de vente et les aides qui arrivent en premier dans l’approche de la rentabilité d’un élevage de viande bovine mais bien les charges, puis le nombre de kilos de viande vive produit par éleveur. L’équilibre pour les hommes et la cohérence du système animaux/sols font aussi la différence.
S’adapter, encore et toujours. C’est la thématique qui était au cœur des échanges de la journée départementale en viande bovine du 14 septembre, organisée par la chambre d’agriculture et les organisations de producteurs. Sur l’exploitation du Gaec Garreau, à La Chapelle-Gaudin, l’intérêt de l’engraissement des jeunes a été abordé sous le prisme de l’adaptation du système fourrager.
« Dans les Pays de la Loire, 43 % des élevages naisseurs-engraisseurs ont disparu entre 2009 et 2019, indique Christophe Grosbois, le technicien de la chambre d’agriculture des Pays de la Loire. Pourtant, selon les observations, sur 418 naisseurs-engraisseurs et 250 naisseurs, on observe une moyenne de 1,79 Smic/UMO en trésorerie pour les premiers contre une moyenne de 1,07 Smic/UMO en trésorerie pour les seconds ».