Jeunes agriculteurs
« Nous sommes des acteurs, pas des suiveurs ! »
Jeunes agriculteurs
Mission accomplie ont estimé les Jeunes Agriculteurs du département mardi 26 février lors de leur assemblée générale, à Beauvoir-sur-Niort. L'occasion de faire le point sur le nouveau dispositif à l'installation.
David Paillat, président des JA 79 et Jean-Baptiste Rasillard, vice-président.
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«L'installation, c'est notre fer de lance, martèle David Paillat, président des JA 79. Au 31 décembre 2007, pratiquement tous les projets ont été réalisés, indiquait le jeune président. Mais pour réussir nous avons fait un gros travail de prospection et y avons consacré beaucoup de notre temps ». Bilan : avec 160 installations aidées l'an dernier, le département se trouve dans le trio de tête au niveau national.
Une « révolution de velours »
« Anticiper au lieu d'attendre ; participer au lieu de subir », les JA se sont mis au travail dès l'automne dernier, en collaboration avec l'ensemble de leurs partenaires, pour faire des propositions au ministère et favoriser ainsi la mise en place du nouveau dispositif.
Désormais, n'importe quel jeune de 18 à 40 ans titulaire d'un diplôme niveau 4 (soit l'équivalent d'un bac), pourra bénéficier d'une aide à l'installation. A condition de franchir trois étapes. La première est le contact obligé avec le point info de son département. Là, on lui proposera de participer à une réunion pour lui présenter les démarches du nouveau processus. Les JA promettent « des rencontres en petits groupes pour que chacun puisse prendre la parole ».
Le jeune bénéficiera ensuite d'un entretien personnalisé et commencera son « auto-diagnostic », pour faire le point sur son projet et répondre à des questions techniques. A l'issue de cette première étape le projet doit être ficelé.
Deuxième travail pour le candidat : évaluer ses compétences et déceler ses vulnérabilités pour élaborer un plan de formation appelé plan de professionnalisation personnalisé (PPP), sorte de bilan de compétence.
Une fois ce PPP validé par une commission composée de représentants de l'Etat et des JA, notre postulant n'aura plus qu'à se former, patiemment...
« On n'est pas dans une logique d'accélération du processus, expliquent David Paillat et Jean-Baptiste Rasillard, vice-président des JA. « Il y a un temps de maturation nécessaire à tout projet. On veut simplement personnaliser le parcours d'installation, sans trahir notre volonté de professionnalisation. D'ailleurs nous n'avons pas voulu engager une révolution mais proposer des adaptations pour améliorer les outils qui ont fait leurs preuves », résume David Paillat.
Les représentants des JA se sont donc laisser aller à un peu d'optimisme « même si tout n'est pas rose ». Car si la finale régionale du labour, début septembre, « a suscité un réel engouement du public et a été un véritable succès médiatique, financièrement elle n'a pas été une grande réussite », reconnaît le jeune président. Et de conclure, satisfait: « Nous avons atteint nos deux objectifs : favoriser les installations et animer le monde rural ».
Une « révolution de velours »
« Anticiper au lieu d'attendre ; participer au lieu de subir », les JA se sont mis au travail dès l'automne dernier, en collaboration avec l'ensemble de leurs partenaires, pour faire des propositions au ministère et favoriser ainsi la mise en place du nouveau dispositif.
Désormais, n'importe quel jeune de 18 à 40 ans titulaire d'un diplôme niveau 4 (soit l'équivalent d'un bac), pourra bénéficier d'une aide à l'installation. A condition de franchir trois étapes. La première est le contact obligé avec le point info de son département. Là, on lui proposera de participer à une réunion pour lui présenter les démarches du nouveau processus. Les JA promettent « des rencontres en petits groupes pour que chacun puisse prendre la parole ».
Le jeune bénéficiera ensuite d'un entretien personnalisé et commencera son « auto-diagnostic », pour faire le point sur son projet et répondre à des questions techniques. A l'issue de cette première étape le projet doit être ficelé.
Deuxième travail pour le candidat : évaluer ses compétences et déceler ses vulnérabilités pour élaborer un plan de formation appelé plan de professionnalisation personnalisé (PPP), sorte de bilan de compétence.
Une fois ce PPP validé par une commission composée de représentants de l'Etat et des JA, notre postulant n'aura plus qu'à se former, patiemment...
« On n'est pas dans une logique d'accélération du processus, expliquent David Paillat et Jean-Baptiste Rasillard, vice-président des JA. « Il y a un temps de maturation nécessaire à tout projet. On veut simplement personnaliser le parcours d'installation, sans trahir notre volonté de professionnalisation. D'ailleurs nous n'avons pas voulu engager une révolution mais proposer des adaptations pour améliorer les outils qui ont fait leurs preuves », résume David Paillat.
Les représentants des JA se sont donc laisser aller à un peu d'optimisme « même si tout n'est pas rose ». Car si la finale régionale du labour, début septembre, « a suscité un réel engouement du public et a été un véritable succès médiatique, financièrement elle n'a pas été une grande réussite », reconnaît le jeune président. Et de conclure, satisfait: « Nous avons atteint nos deux objectifs : favoriser les installations et animer le monde rural ».