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Ouverture générale de la chasse le 8 septembre

La saison de chasse 2019/2020 démarre sous de bons auspices en Deux-Sèvres. Les comptages révèlent que la plupart des populations de gibiers à poils et à plumes sont stables. Les perdrix sont en augmentation. Les faisans et les lapins en baisse.

© A.F.

S’il faudra attendre cet automne pour connaître l’impact des sécheresses et canicules de juillet, et du retour de la pluie en août sur l’état exact des populations de gibiers, les observations réalisées par le service technique de la fédération des chasseurs des Deux-Sèvres (FDC 79) laissent entrevoir une saison cynégétique 2019/2020 correcte.

Les populations de lièvres, pigeons ramiers (*), tourterelles des bois, canards colverts, renards, chevreuils (**) et sangliers sont stables. « La bonne surprise, ce sont les perdrix », pointe Frédéric Audurier, technicien à la FDC 79. Les périodes caniculaires de fin juin et juillet ont été très favorables aux perdrix, le pic d’éclosion des perdreaux ayant cours au 21 juin. « On revoit de nombreuses compagnies, y compris dans le bocage bressuirais, où elles étaient rares », témoigne Guy Guédon, le président de la FDC 79. Le nombre de jeunes est beaucoup plus important en 2019 que les années précédentes.

Plus de perdrix, moins de faisans

Les faisans, eux, ont subi le froid et la pluie, au moment de leur pic d’éclosion, de la mi-avril à la mi-mai. Si les observations réalisées après les moissons font état d’un nombre de couvées identique à l’an passé, le nombre de jeunes, par couvée, semble inférieur à 2018. À cause des chaleurs estivales et des déchaumages réguliers, les cailles des blés, elles, ont déjà déserté les Deux-Sèvres, leurs refuges et leurs réservoirs de nourriture étant détruits. Les pluies d’août les feront-elles revenir ?

La population de lapins en France et en Deux-Sèvres est très faible. Les maladies hémorragiques virales, comme le VHD et son évolution, le RHVD2, apparu en 2018 dans le département, font baisser inexorablement, depuis de nombreuses années, la population deux-sévrienne. La détérioration de son milieu est aussi « un vrai souci », ajoute Guy Guédon. « On a perdu des chasseurs parce qu’on a perdu des lapins », assure-t-il. Le lapin est le gibier de base d’une chasse populaire, familiale, pas chère, avec chien, autour de chez soi et « c’est un gibier qui se défend bien », souligne Claude Jarriau, directeur de la FDC 79, qui part à la retraite cet automne.

Les chasseurs deux-sévriens vont bouger

Malgré cela, la population deux-sévrienne de chasseurs s’élève à 11 325 individus ayant validé leur permis lors de la saison passée. 498 adeptes de moins qu’en 2017/2018, tout de même. Grâce à la réforme de la chasse, votée en juillet 2019, et l’instauration du permis national à 200 euros, la moitié des permis validés en Deux-Sèvres pour la saison 2019-2020 sont des permis nationaux, contre 10 % auparavant. Avec les frais de dossier et l’abonnement à la revue Chasseur en Nouvelle-Aquitaine, le prix de la validation annuelle d’un permis national s’élève à 211 €, en Deux-Sèvres, contre 151,50 € pour celle d’un permis départemental. La mesure n’impacte pas les finances des fédérations locales, rassure la FDC 79.

Toujours dans le cadre de la réforme – plus exactement de la loi portant création de l’Office français de la biodiversité (OFB), modifiant les missions des fédérations des chasseurs et renforçant la police de l’environnement –, au 1er janvier 2020, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), et l’Agence française pour la biodiversité (AFB) fusionneront en l’OFB. Une partie du budget alloué à l’ONCFS sera distribuée aux fédérations départementales, qui seront alors en charge de gérer les associations communales de chasse agréées (ACCA – elles sont 270 en Deux-Sèvres) et les plans de chasse, sous l’autorité préfectorale. La FDC 79 prévoit en conséquence de renforcer ses équipes.


(*) Le pigeon ramier est, de loin, l’espèce la plus prélevée dans le département, selon les données des tableaux de chasse, collectées par la FDC 79, auprès d’un échantillon représentatif de 624 chasseurs. Le tableau estimé est de l’ordre de plus de 66 000 oiseaux. Le faisan, la perdrix rouge et la grise entrent ensuite fréquemment dans le carnier du chasseur (respectivement, plus de 39 000, plus de 26 000 et plus de 24 000 oiseaux, au tableau). Les petits gibiers à plumes sont privilégiés par le chasseur deux-sévrien.
(**) 4 544 chevreuils tirés en 2018/2019 ; chasse soumise au plan de chasse « grand gibier », comme le sanglier.

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