Ovins/caprins: le Modef appelle la filière à « maintenir des prix rémunérateurs »
Dans un communiqué diffusé le 27 mars, le Modef appelle les acteurs du commerce de bétail à « maintenir des prix rémunérateurs » vis-à-vis des éleveurs d’agneaux et de chevreaux. Deux filières qui, à l’approche des fêtes de Pâques dans le contexte actuel de coronavirus, sont en difficulté. Faisant écho aux propos tenus par le directeur général de Culture viande, Mathieu Pecqueur, le Modef rappelle que « 20 000 agneaux ne seront pas abattus à cette période, soit un tiers de moins qu’une année normale ». Les producteurs se retrouvent, de fait, à élever les agneaux qui leur restent sur les bras, « ce qui entraîne des coûts supplémentaires dans un contexte déjà fragile pour la filière ». Il en va de même pour certains éleveurs caprins, renchérit le Modef. « Depuis le début des mesures de confinement, un des groupement du commerce de bétails spécialisé en caprin ne ramasse plus les chevreaux dans les exploitations en utilisant l’argument du coronavirus », indique le communiqué. Le syndicat des exploitants familiaux exige le lancement d’une campagne publicitaire pour inciter les Français à manger ces deux viandes- ce que prévoit de faire Interbev début avril. Pour les éleveurs qui ne pourront commercialiser leur production, le Modef «demande l’activation du Fonds national de gestion des risques agricoles (FNGRA)» afin qu’ils soient indemnisés.