Santé animale
Pas de périmètre de sécurité après la découverte du chat enragé en Vendée
Le premier cas de rage sur un animal domestique en France depuis trois ans a été révélé en Vendée, vendredi 23 novembre, sur un chat à Fontenay-le-Comte. Le virus ayant été transmis par une chauve-souris, seul un petit périmètre de sécurité et de vigilance a été mis en place autour de la ville vendéenne.
La nouvelle est tombée vendredi 23 novembre et a vite fait le tour de l'Hexagone. Un cas de rage a été découvert sur la dépouille d'un chat qui est mort dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 novembre.
Une première depuis 2004 et un cas positif sur un chien importé du Maroc. Depuis 2001, le territoire national est même déclaré " zone indemne de rage terrestre ". Ce qui n'empêche pas, comme le rappelle Catherine Nicollet de la DSV des Deux-Sèvres, "que des cas de rages soient fréquemment avérés ". 4 cas sont en effet découverts chaque années sur des chauves-souris alors que 2% de ces animaux seraient infectés.
Le virus de la rage peut prendre trois formes différentes. Il peut être vulpin, la rage du renard, cannin, ou chiroptère, rage de la chauve-souris. C'est ce dernier type de rage dont était atteint le chat vendéen a confirmé lundi 26 novembre, un laboratoire d'analyses de Nancy. Une bonne nouvelle puisque c'est le virus le moins virulent, transmissible à l'homme seulement en cas d'ingestion d'excréments de l'animal et transmissible entre animaux dans des cas très rares.
En conséquence, seul un petit périmètre de sécurité couvrant une partie de la ville de Fontenay-le-Comte a été mis en place. Aucune mesure n'a été prise sur le département des Deux-Sèvres. " C'est un cas de faune sauvage, rappelle Catherine Nicollet. On ne prendra pas de mesures car il est évident qu'on ne peut pas capturer toutes les chauves-souris de France ".